Il n’y a pas seulement les mille morts des uns et les dizaines de milliers de morts des autres.
Il y a aussi “les bébés en plastique” (Merci C. Estrosi) , les “faux chiffres du Hamas” (merci C. Fourest et… Léa Salamé) , les postes de commandement cachés sous les hopitaux, les 40 nourrissons décapités et autres femmes éventrées (Merci président Biden), “l'armée la plus morale” vs “les barbares”, les dizaines d’ “otages” des uns et les milliers de “terroristes incarcérés” des autres.
Il y a enfin l’indécent “silence des autruches”, c’est-à-dire de ceux qui sont plus respectueux de la “distance scientifique” que de la vie et de la mort de leurs collègues palestiniens.
L’actualité gazaouie n’en finit pas d’enfouir les élites européennes sous une surenchère nauséabonde de mépris des morts et des mots. Le festival de mensonges des Israéliens et l’aveuglement de leurs sponsors occidentaux sont couronnés depuis peu par une félonie ultime : l’ambition d’asphyxier financièrement les sauveteurs de l’UNRWA.
La Macronie politique et médiatique a sombré. Sa France danse sur la montagne de cadavres des enfants de Palestine. Elle imprime sur l’histoire de France une tache noire et nauséabonde qui est indélébile.
Déjà trop de morts et plus assez de mots.