Afek : le parti-grenouille qui se prend pour un bœuf !

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Il faut être bigleux pour ne pas voir qu'il y a un gros problème au gouvernement.
Il s'appelle Afek. Voici qu'un parti-grenouille se prend pour plus que ce qu'il est : un parti-bœuf.

Pour emprunter à l'actualité médiatique, il ressemble à ces corporations de professions libérales qui n'ont eu de cesse d'appeler à des réformes immédiates. Et qui, dès lors, qu'elles sont élaborées, n'en veulent plus.

Bref, une savoureuse métaphore (de je-ne-sais-plus-qui) résume bien son attitude : "les réformes, c'est comme le paradis, tout le monde veut y aller, mais pas tout de suite"…

Afek, qui peut se targuer de disposer du plus fort ratio ministres/députés (3/8), est celui dont le chef du gouvernement attend, à tout le moins, de se battre becs et ongles pour adopter les projets de loi à l'ARP (quand il y en a). Or, il s'est permis de faire étalage de ses états d'âme. Par voie de presse.

Et comme cela ne suffisait pas, se paye le luxe de faire valoir 3 absentions dans le vote d'une loi organique qui a trait à la BCT. Lequel vote, s'est joué à une voix près dans une ARP où les absents (114) étaient plus nombreux que les présents (103).

Donc, au risque de la faire avorter et aussi d'infliger le plus grand discrédit qui soit à ce gouvernement, déjà bien en peine, il faut le reconnaître.
Ce qui émanant d'un parti membre de la coalition gouvernementale, aurait été un comble.

Est ce que son chef de file, a tout simplement oublié de donner à ses petits camarades députés, les instructions nécessaires pour voter comme il faut ? Lui, qui n'a pas omis de monter, le premier, dans l'avion qui emmenait la délégation Tunisienne à Washington pour rendre visite au FMI.
Mais, bizarrement, dans cette péripétie, le comble du comble, lui, il a déjà été atteint…

Puisque cette loi, doit désormais son existence, au vote en nombre significatif de députés du parti (Ennahdha) qui affiche paradoxalement le taux le plus faible du susdit ratio (1/69) et aussi de quelques députés de ...l'opposition.
En somme, si le ridicule tuait, cette majorité gouvernementale serait jonchée de cadavres…

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