BIAT : Arrêtez de nous voler !

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Depuis la nomination de Monsieur Mohamed Agrebi à la tête de la BIAT en mai 2014 quelque chose de mystérieux pour ne pas dire de louche s’est passé à l’insu des Tunisiens résidents à l’étranger et je parle précisément des travailleurs et des coopérants en Arabie Saoudite.

Résumons l’affaire et nommons les choses par leurs noms. Etant résident en Arabie Saoudite depuis quelques années, je fais régulièrement le transfert d’argent en riyals vers ma banque la BNA (Banque Nationale Agricole), mais dans le Royaume d’Arabie, l’unique institution bancaire qui assure le transfert d’argent du Royaume vers les banques tunisiennes et la BIAT. En 2015, il faut avouer que tout allait bien, mais depuis janvier 2016, la Biat a adopté une nouvelle stratégie d’escroquerie : étant l’unique intermédiaire bancaire agréé en Arabie Saoudite, elle ne respecte jamais le cours des devises et fait exprès de rabaisser la valeur de la devise transférée. Vous pouvez voir le cours des devises sur le site de n’importe quelle banque et comparer ensuite les valeurs affichées.

Prenons par exemple le cours des devises de la BNA (ma banque) le 27/04/2016 :

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10 ryals saoudiens équivalent à 5 dinars et 328 millimes tunisiens.

Regardons maintenant du côté de la fameuse BIAT :

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Remarquez que pour le dollar canadien, la différence est minime vue les différentes voies par lesquelles les résidents au Canada peuvent transférer leur argent mais pour les travailleurs en Arabie Saoudite, ils doivent payer la dime et la gabelle (ah oui ! J’ai oublié : il y a la douane aussi). Je ne parle pas aussi de la somme que la BIAT empoche pour chaque opération de médiation (35 dinars tunisiens).

Je m’adresse à la fin au nouveau PDG de la BIAT en lui disant : « Basta ! Ton site de margoulins! Tu peux le transformer en blog où tu peux publier tes selfies aux toilettes ! Mon argent ! Je le garderai ici ; chez Arrajhi Banque, et le jour où je décide de rentrer en Tunisie, je le mettrai dans une valise et je ferai l’échange en casch et dans la banque que je désire. Si on ne me vole pas à l’aéroport ou dans la rue, au moins le voleur est certainement un pauvre qui vit au jour le jour mais pas un haut cadre dans une banque à renommé internationale ».

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