La Sebsi-DSK connection.

Photo

La Tunisie trouve enfin un sauveur.. En vérité, on a choisi pour elle. Et comme elle est aux mains de lawyers aussi nets qu'un pare-brise un soir d’orage, le larron adéquat ne fut pas long à dénicher. Et c'est rien de moins que l'ex patron du FMI, qui a gagné avec lui les plus larges titres des tabloïds à défaut de titres de noblesse.

Pleins feux sur le fameux DSK, nouveau sauveur de la Tunisie. Faisant l'impasse définitivement sur la politique, Strauss-Kahn se lance dans les affaires. Et il ne commence pas par un « coup » de novice. Son dernier investissement n'est rien de moins que l'acquisition, aux enchères s'il vous plaît, de....la petite culotte de Jeanne d'Arc. Pas moins. Dans quel état de conservation ? La chronique mondaine et économique ne le dit pas.

Mais l'homme a ainsi confirmé tout le bien que l'on pensait de lui, médisance et mauvais foi à part. Une manière bien à lui de remettre la virginité sur les premières marches du podium. Quand d'autres claquent leur argent honnêtement gagné en horribles babioles pompeusement appelées art moderne, lui investit dans du solide, de l'historique plein des relents du sacré et d'autres senteurs moins avouables.

Avouez qu'il ne manque pas d'air. Il ne manque ni d'air, ni d'ailes. C'est d'ailleurs ainsi qu'il a pu atterrir en Ukraine, au service du richissime nabab de la métallurgie, faiseur de révolutions à la petite semaine, Viktor Pintchouk. Quoi ? Comment ? Oui, lui même, le mécène de la Clinton-Pintchouk connection qui a déjà à son actif au moins la pseudo révolution ukrainienne. Juste la partie visible de l'iceberg. Un mot sur l'employeur de DSK, sire Viktor Pintchouk avait acquis pour une bouchée de pain le plus grand complexe sidérurgique d'Ukraine grâce à son mariage avec la fille du deuxième président. Opération réalisée dans le cadre très légal de la privatisation.

Gageons que DSK saura faire profiter notre pays de son savoir faire dans les futures braderies qui pointent à l'horizon. La maison Sebsi ne pouvait trouver meilleur partenaire. En guise de partenaire, le futur sauveur de notre pays ne fait pas dans la dentelle. Faire la fine bouche, lui ? Chiche, il attelle à plusieurs pouliches le joyeux drille et ne s'embarrassent nullement de basses questions d'origine sociale ou ethnique. Vous vous souvenez de l'affaire du Sofitel de New-York ? C'était lui. Il faisait un grand honneur à la femme de chambre en daignant la sauter, à son insu, entre une réunion et un dîner d'affaires.

Quelle mouche l'a piquée pour refuser les avances du seigneur et faire tant de bruit pour une banale affaire d'honneur ? Le patron du coffre-fort du monde a dû se rappeler avec amertume les joies du Carlton de Lille où il n'avait à s'embarrasser ni d'étiquette ni de consentement. Il est vrai que cela lui a valu de comparaître pour proxénétisme aggravé, mais le plaisir en valait la chandelle. Et on ne saurait juger les grands de ce monde des conséquences de leur plaisir.

Cela aurait dû être inculqué au jeune qui attaque notre héros en justice pour une question de reconnaissance de paternité. Hélas, le joyeux financier plus souvent défroqué que les Esclaves de Michel-Ange, éminent connaisseur de plastique féminine, semble par contre peu au fait des travaux peu poétiques mais foncièrement utiles de sire Condom. Si bien qu'il s'est retrouvé avec un bâtard sur les bras qui s'accommodaient bien mieux de la belle qui l'enfanta.

Avec un tel CV, le sauveur de notre pays aura du pain sur la planche pour des dizaines de siècles à venir rien qu'en devenant le conseiller ad hoc d'un politicien très en vue, coqueluche de ces dames, qui se couperaient volontiers plus que les mains pour une petite heure en sa compagnie. DSK est de ceux qui savent très bien choisir sa compagnie. Bon il est vrai que la morale ne fait pas souvent partie de ses critères, mais la morale rapporte rarement autant que l'arnaque ou la banqueroute frauduleuse.

C'est ainsi que l'on apprend que notre génie des finances a fait sujet à des accusations en escroquerie en bande organisée qui datent du temps où il était à la tête de la Société d'investissement luxembourgeoise LSK. Navire qu'il a quitté peu avant son naufrage en 2014, sans métaphore de mauvais goût. Dire que les petits épargnants y ont laissé jusqu'à leurs culottes est une lapalissade.

Encore une fois sans lien avec la première info de ce CV. Ce sont les fabricants de lingerie en Tunisie qui doivent déjà se frotter les mains. DSK-MM, une paire qui va révolutionner le berceau du printemps arabe. Ce qui ne gâche rien, les deux sont cités dans le livre d'or très select de Panama Papers. Si après tout ça vous continuez à nier que l'argent n'a pas d'odeur, vous êtes plus difficiles qu'il ne faut.

Commentaires - تعليقات
Pas de commentaires - لا توجد تعليقات