Pourquoi Lotfi Laamari déteste-t-il la démocratie ?

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J’aurais pu vous épargner cette chronique, sachant d’emblée le peu d’intérêt que suscite en vous le lémurien ainsi que le peu de gloire que j’en tire en parlant de lui. Cela entame considérablement ma crédibilité et nuit à ma très bonne réputation.

Néanmoins, ce pur produit de la dictature benalienne, dont je ne me lasse pas d’admirer la bassesse et la vilénie, est un hâbleur hors du commun, doté d’une langue si épaisse et si baveuse qu’elle est capable de racler tous les parquets de la République avec l’agilité d’un guépard en rut et la rudesse d’une matrone d’un estaminet de banlieue.

Ce don lui permit de tomber de Charybde en Scylla sans sourciller, grâce à une inconséquence hallucinante et à son aptitude naturelle à négocier les dangers avec la vulgarité du chiffonnier et ce caractère irrévérencieux digne des plus inopportunes des mouches du coche !

On le croyait fini avec la révolution, mais ce protozoaire ingénieux, malgré ses accointances avec l’ancien régime, sut profiter de son entregent pour se tirer d’affaire et se refaire une virginité !

Balourd, sot et fat à la fois, il entreprit une carrière de chroniqueur dans une chaine privée où il se fit remarquer par un cynisme morveux et malsain dû à l’aigreur et à la haine qu’il ressent envers la Révolution, la démocratie, la liberté et tout ce qui est inhérent à l’après 14 janvier 2011…notamment les islamistes qu’il abhorre au plus haut point.

Comme il n’a ni culture ni profondeur, il baigne dans une superficialité escamotée, sans aucune finesse, par la brutalité de ses provocations insipides, succession de sophismes, de clichés abscons et de hurlements de marmiton enroué dont raffolent les jeunes pucelles écervelées, en pamoison devant ce baragouineur tout de noir vêtu dont la virilité est aussi rédhibitoire que celle d’un kangourou enrhumé dans les landes australiennes.

Un être si mesquin et si vaniteux, ne mérite qu’opprobre et anathème, à fortiori quand ce saltimbanque inintelligent, se drape d’une suffisance répugnante pour émettre des jugements tranchés et définitifs sur des questions qui dépassent son entendement.

Cependant, il éveilla en moi curiosité et inquiétude, si bien que je tins à percer son mystère bien qu’il me soit antipathique !

Je fis appel à des experts, des spéléologues, et ils furent tout autant que moi abasourdis par la niaiserie du mollusque et par la bêtise atavique de l’invertébré.

Voilà ce qu’ils me confièrent :

« Après avoir creusé tunnels et tranchées dans le cerveau de Laamari, exploré cavités et catacombes, nappes phréatiques et fourmilières, nids de vipères et pièges à rat....Rien, nada, nothing, nulle trace d'un neurone...à part quelques stalagmites acérées, sorte de défenses naturelles que l'abruti utilise pour se protéger de l'intrusion de quelques lueurs d'intelligence . »

Je ne vous raconte pas ma détresse !

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