Aujourd'hui est un autre jour

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C’est un corps politique bien malade que nous avons en triste Hexagonie. Maigre consolation : partout ailleurs c’est du kif-kif ! Ce qui ne console ni ne rassure personne. C’est l’effet « Mondialisation », terme dont le synonyme est «Nivellement », par le bas, il s’entend ! Comme si d’un commun accord les Etats du monde s’étaient passé le mot pour saborder l’institution au profit de la férocité financière.

Idée farfelue ? Que nenni ! L’ordinogramme politique des pays se décide ailleurs que dans les officines des candidats aux élections. Chaque « sauveur suprême » usant à qui mieux mieux de la rhétorique du mensonge pour, à titre personnel, décrocher la timbale. Le reste n’étant que fêtes et jeux pour « distraire » les foules, tout en les empêchant de manifester «en dehors des clous » sa colère sur des valeurs autrement plus quotidiennes, comme le chômage, la pauvreté galopante ou les conditions de travail des salariés, réduits à la torture mentale par un patronat impitoyable…

En ces temps obscurs, sur fond de campagne électorale, les solfériniens ont ouvert des voies navigables à la droite et à son extrême. Si d’aventure le scrutin tourne en faveur de ces dernières, comme le craint Cohn-Bendit, qui en redoute l’issue (son prix n’est pas le mien), elles n’auront rien à changer aux lois, puisque tout est déjà en place pour que l’orgie continue !

Ainsi du fameux et très liberticide état d’urgence, destiné initialement à circonscrire la menace djihadiste, mais qui s’est vite élargi à toute forme de manifestation citoyenne sans aucun rapport avec le terrorisme ! Souvenons-nous que cette loi, datant de l’époque coloniale, fut utilisée pendant la guerre d’Algérie afin d’écarter des opposants politiques avec la violence que l’on sait. La Seine traine encore dans ses remous quelques échantillons d’ADN !

Cette disposition permettant à l’Etat d’assigner à résidence tout militant politique exprimant un « désaccord avec le gouvernement », comme cela a été le cas avec la loi El-Khomri et précédemment lors de la COP 21 à Paris, en novembre 2015, ce qui avait donné lieu à une descente policière de grande envergure (plus de 200 poulardins) dans un squat écolo du Pré-Saint-Gervais ! Un vrai nid de terroristes, ce squat écolo !...

Comme le dit, en enfonçant le clou et sans rougir, le Conseil d’Etat, après dépôt de nombreux recours contre cette « disposition », cet outil de l’Etat est destiné à « préserver les forces de l’ordre, leur permettant ainsi de se déployer plus efficacement contre la menace terroriste ».

Vote or not to vote that is the question des jours futurs et des années à venir…
Et la justice dans tout ça ?... Au pas de l'oie ?...

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