Le projet de Néji Jelloul
Le projet de Néji Jelloul de faire de l’anglais la deuxième langue du pays semble attiser l’intérêt des internautes. J’estime que c’est un sujet stratégique qui doit dépasser toutes nos différences politiques. Ce choix ne nous concerne que très peu, il s’adresse essentiellement à nos enfants et aux générations futures. Le débat doit être dépassionné et au dessus des engagements politiques et encore moins des clichés populistes.
Il est évident aujourd’hui que pour pousser ses études au-delà de la licence le recours à l’anglais est presque indispensable, les français eux même le confirment. Le transfert du savoir et de la connaissance se fait essentiellement par cette langue. Le classement des meilleures universités dans le monde est une illustration de cette tendance.
Sur le plan professionnel, pour toute ouverture sur l’international, sans la langue anglaise vous ne pouvez qu’être handicapé. Les plus grands marchés sont anglophones et les standards internationaux ainsi que les contrats sont rédigés dans cette langue.
Quant à la culture, en n’étant que francophones nous nous sommes privés de plusieurs autres cultures qui sont supérieures à la française… si on peut parler de supériorité culturelle. En jetant un coup d’œil sur les prix Nobel de littérature ou sur les prix et récompenses culturels vous allez comprendre que l’accès à la diversité ne peut se faire que grâce à l’anglais.
Il est évident que la maitrise d’autres langues reste un bonus fortement apprécié.
C’est juste un avis personnel, la contribution de tous à ce débat est fortement sollicitée.
Briki, Trabelsi, Ben Gharbia et Dahmani…
Plusieurs ont tiqué à la nomination de deux ministres (Briki et Trabelsi) apparentés UGTT dans ce gouvernement d’unité nationale.
Au vu des innombrables rounds pour défendre la loi de finance, et gérer d'autres mini crises, nous ne pouvons que dire heureusement qu’ils y sont.
Curieusement, pour défendre ce gouvernement il n’y a que quatre ministres qui parlent. Briki, Trabelsi, Ben Gharbia et Dahmani, aucun n’est du Nidaa ni d’Ennahdha, les deux partis dominant.
Si le silence d’Ennahdha s'explique par des raisons «commerciales», l’absence des ministres ou même des élus de Nidâa reste affligeante.
Le Jeune Youssef doit apprendre à nager seul.
Des charognards….
Nous avons le plus souvent parlé de l’endettement extérieur de l’Etat à cause du risque de défaillance internationale. Nous avons délaissé quelque peu l’endettement intérieur qui se fait principalement par les Bons du Trésor Assimilables ou BTA.
Rien que le 04 octobre dernier l’Etat a lancé un appel d’offre et a levé 256 millions de dinars à des taux variant entre 7,554% et 7,827%.
Sur les 10 soumissionnaires neuf sont des banques qui peuvent se refinancer auprès de la BCT grâce à ces BTA au taux de 4,26%.
Ainsi nos banques appliquent une marge de 3,5% à l’Etat.
Ce n’est pas un taux d’usure mais ce n’est vraiment pas un …prix d’ami.