Tous les postulants étaient unanimes sur une chose : « moi et personne d’autre » ! Aucun pictogramme sur l’écran pour avertir le public du caractère profondément pornographique de l’émission. Car de quoi s’agit-il sinon d’un viol public ? Toute campagne électorale n’étant que cela.
Le jeudi 3 novembre c’était la journée de la gentillesse et les médias fleur bleu apportaient une touche de réconfort dans les foyers et sur les réseaux sociaux.
A quand la journée OCT : On Casse Tout ?...
Pendant toute l’émission cette brochette d’escrocs – qui piétine les valeurs fondamentales des institutions depuis des décennies – a fait semblant d’être en désaccord, s’envoyant piques sur piques, pas pour tirer le pays vers le haut, mais pour tirer la couverture à soi, quitte pour cela à faire de la pauvreté une religion d’Etat, devant un adversaire fictif.
Entre une gauche de gouvernement qui n’a de telle que le nom, tant la politique calque celle de ses « adversaires », et ces embryons d’une constitution monarchique cinquantehuitarde, faite sur mesure pour perpétuer une caste, qu’importe la couleur qu’elle arbore, que reste-t-il au peuple, hormis l’insurrection, pour espérer, sinon la révolution sociale, au moins l’idée que tout cela doit prendre fin au plus vite ?
« Les candidats lâchent leurs coups », lit-on sous la plume des analystes qui sans cela n’auraient pas grand-chose à analyser, hormis l’étendue de leur indigence. Mais de quels coups s’agit-il, puisque tout est orchestré pour que celui qu’on prend pour une andouille fournisse le couteau pour se faire tailler en rondelles !
Bientôt la primaire de la « gauche ». Au mois de janvier 2017.
Disons au-revoir – que dis-je, au-revoir, adieu ! – à ces gangs de bateleurs-manipulateurs ayant fait école pour enfumer les peuples !
Sabotons ces mascarades et mettons le feu aux palais !