Drôle de loustic que Ben Farhat.

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Dans un article paru dans le journal "La Presse" (donc écrit hier, soit 72 heures après les faits) Ben Farhat relatait à la fin de sa chronique, l'exécution de Zouari en ces termes : "l'assassinat à l'arme à feu d'un homme de 49 ans, à Sfax, a mis à jour l'existence de réseaux parallèles, scabreux et politico-véreux sous nos cieux"…

Comme s'il s'agissait d'une ordinaire et sordide péripétie politique.

Ayant mesuré ce weekend, l'émotion et le trouble qui se sont emparés du pays, où la colère le disputait à l'humiliation, à la suite de ce forfait commis par une puissance ennemie, il monte à présent sur ses grands chevaux et retrouvant à la fois ses esprits et ses réflexes (de vrai-faux indigné), il demande à ce que le gouvernement en la personne de ses principaux responsables donnent des explications : "ti ouinou Chahed ? Ti ouinou le ministre de l'intérieur ? Ti ouinou le ministre de la justice" ? …

Un "extraordinaire" plumitif qui ferait un ordinaire politicien…

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