Les yeux de la dette

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Ahhhhhh, la dette !!!!! Ce fardeau que nous laissons à nos enfants.

Ainsi ratiocinent nos experts du crachoir à bien nous culpabiliser de la descendance, qu’on coûte si cher aux milliardaires qui possèdent tout sauf ce qu’ils vont finir par nous prendre cette année pour nourrir leurs gosses à la cuiller d’argent tandis qu’on vit au-dessus des moyens de Goldman Sachs.

OH ces vieilles lunes, oh cette antienne, ce mantra répété à l’infini, tiré du bréviaire des 10 arguments conditionnés pour les nuls et qui te dispense de penser mais.

Mais oh tiens, comment que tout à coup ils s’en tapent le coquillard de nos petits enfants quand, par exemple, chez moi dans la vallée de l’Arve appelée plus prosaïquement vallée de la mort ou vallée du cancer, on ne sort plus les gamins à la récré, tellement l’air des montagnes pue le crabe et le CO2 combiné. Que dans ce pays de l’or blanc il est interdit aux mômes de gober les flocons tant ils sont chargés de fines particules crades.

Que là oui, là où les directives de Bruxelles imposent le transport par la route au détriment du rail, ils s’en battent les flancs de l’avenir des petits poumons qui toussent et crachent les profits et dividendes de la loi du marché et de la libre circulation low cost des gros camions qui salopent tout et des autocars du vermoulu Macron aux idées rances qui font crever les gosses.

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La dette, la dette qu’on laisse en héritage houlala psalmodie le clergé libéral mon cul, tandis que face à l’hécatombe des abeilles et la fin de la pollinisation, autrement dit la vie, ça l’ouvre pas des masses devant la monstrueuse camargue chimique Monsanto rebaptisée Bayer pour échapper aux poursuites citoyennes.

Qu’alors nos enfants ne pèsent que dalle face aux enjeux économiques des puissances d’argent et des pesticides. Qu’alors la cupidité, telle Cronos, peut bien bouffer ses chérubins, que l’ogre du profit peut bien tout dégueulasser, qu’alors la dette boursicoteuse c’est mal mais que la dette planétaire on s’en fout comme de sa première apocalypse.

Plutôt mort que renoncer aux bénéfices. Rassurer les marchés plutôt que les gamins.

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La dette la dette de répéter en boucle le chœur des contremaîtres de l’oligarchie goinfrée de cette dette abominable que l’on fait peser égoïstement sur nos chères petites têtes blondes, qu’on leur cassera leurs tirelires à nos bambins, salauds d’irresponsables que nous sommes…

Enfoirés de fils de pute d’enculés de leur race de Tartuffes de mes deux que ces petits marquis libéraux de la secte pognon dont le système prend l’eau de toutes part et qu’ils rustinent en permanence avec l’argent public. Que sinon, que s’ils appliquaient vraiment leur dogme d’autorégulation toute seule, leurs banques s’effondreraient dans la vacarme embarquant avec elles tout le château de carte financier et que leurs journaux de merde disparaitraient faute de subventions d’état. (Notons que les rares journaux à vraiment vivre de leurs lecteurs sont paradoxalement de purs journaux anti-libéraux tels Fakir ou le Monde Diplo. Ironie de l’histoire.)

Bref, ces quelques exemples pour dire que dans la praxis, cette idéologie libérale en fin de parcours n’a rien de pragmatique encore moins de réaliste, qu’elle confine à l’escroquerie intellectuelle évidemment et financière carrément. Totalement inefficace, absolument calamiteuse, effroyablement mortifère.

Une immense arnaque.

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Mais o joie tous les partis politiques convertis à cette saloperie hégémonique, socio machin ou libéraux trucs sont en voie d’extinction et que 2017 devrait aider à finir le travail.

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Car la dette, la dette dans ton cul la dette que tu pourras t’asseoir dessus charlatan quand non pas la planète qui en a vu d’autres mais l’humanité tout entière aura disparue.

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