LE TOURNANT DU 26 JANVIER 1978 – Partie IV

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L’ÉPREUVE DE FORCE

La direction syndicale, ou plus exactement l’aristocratie ouvrière, prend donc en marche le train du mouvement ouvrier. Mais elle ne le prend pas dans un esprit révolutionnaire (elle n’est pas révolutionnaire !), elle le prend parce qu’elle a compris que le mouvement est profond, résolu, ferme et qu’elle tient à garder le contact avec la base, contact qui est une condition sine qua non de son propre maintien. Et ce que comporte ce contact, c’est d’abord l’ouverture à des tendances radicales, aux syndicalistes les plus décidés, avec ce que cela entraîne comme démocratisation de l’organisation, comme ouverture de sa presse aux préoccupations et aspirations des masses, comme revendication des libertés publiques, etc., c’est à dire, en fin de compte, comme risque de disparition à terme de l’aristocratie ouvrière, par son remplacement par un appareil syndical composé seulement de permanents rémunérés et ne disposant plus d’avantages par rapport aux ouvriers[1]…

Parce qu’elle est un mélange d’aristocratie ouvrière et d’autres militants, et non une direction homogène radicale, issue et liée aux masses laborieuses, la direction adopté sa nouvelle attitude petit à petit, avec des insuffisances et des reculs, des fanfaronnades et des compromissions. Ainsi en est-il des méthodes de direction à l’intérieur du syndicat : jusqu’aux derniers jours avant l’affrontement, le journal Ech-Chaab soulignait la nécessité de développer une démocratie interne plus poussée ; ainsi en est-il de l’adoption précipitée – de façon fort peu démocratique – du « Pacte social » de janvier 1977 ; ainsi en est-il de la. tactique adoptée pour faire face aux attaques du PSD : refus de « faire de la politique », tentatives de détacher Nouira de Sayah, etc., et en fin de compte tactique foncièrement défensive ; ainsi en témoignent également certaines compromissions ou au moins ambiguïtés avec des forces extra syndicales (Masmoudi) ou même étrangères (flirt avec les libyens) etc..

Ces aspects négatifs n’ont pas empêché l’aristocratie ouvrière de se battre fermement, comme elle l’avait fait en 65 pour une fraction d’entre elle, pour défendre sa propre existence en tant que telle, bien sûr, mais aussi pour être aux côtés, voire à l’avant-garde des masses travailleuses, menacées dans leurs conditions d’existence et qui refusent de plus en plus d’être les « dindons de la farce », du pseudo-décollage économique. Et cette lutte, il faut le souligner, est menée également par de nombreux syndicalistes radicaux, étroitement. liées aux masses, sensibles aux aspirations et revendications de celles-ci, qui ont trouvé dans la Centrale Syndicale, malgré ses limitations, des possibilités suffisantes pour que se réalise une très large unité des travailleurs autour de l’UGTT.

Mais il est indéniable que le mouvement a souffert des insuffisances de sa direction, le « refus de la politique » auquel s’accrochait une partie de la commission administrative, voir du BE de l’UGTT, n’a pas aidé, au contraire, à se préparer et à préparer la classe ouvrière à l’épreuve de force. L’attitude défensive, c’est à dire la réponse au coup par coup aux attaques du PSD, n’a pas aidé à isoler celui-ci politiquement. Il aurait fallu passer à l’offensive politique, publier quotidiennement (et non une fois par semaine) des explications, des dénonciations détaillées de la politique du pouvoir, essayer de gagner la sympathie d’autres classes, ne pas laisser le pouvoir jouer sur les intérêts, apparemment différents de ceux des ouvriers des paysans, des commerçants ou des chômeurs. La prise de conscience du danger de l’isolement de la centrale a été tardive et bien insuffisante. Certains éléments radicaux, grisés par l’enthousiasme due à l’importance de la mobilisation du prolétariat et au durcissement de ses luttes ont cédé à la tentation de surenchère, développant, prématurément, et sans tenir compte du rapport de forces réel, des idées et programmes politiquement très avancés, qui ont effrayé une partie de l’aristocratie ouvrière et ont servi de prétexte à la propagande du pouvoir hostile à l’UGTT. Enfin quelques-uns des éléments radicaux ont maintenu de façon sectaire leurs réserves à l’égard de la direction dont ils se méfiaient, participant ainsi moins qu’ils n’auraient pu à l’élaboration d’une tactique juste, à la mobilisation de l’ensemble de la classe ou à la radicalisation d’éléments moins décidés.

Les erreurs commises, l’impréparation à une épreuve de force telle que celle du 26 janvier et d’une manière générale, le retard relatif pas rapport à une conception et une pratique justes de l’action syndicale, tout cela est le résultat d’une situation générale qui dépasse le cadre du travail syndical, mais qui s’est traduite par l’histoire particulière de l’UGTT. Les dirigeants de celle-ci se sont mépris sur les réactions du pouvoir et plus généralement sur l’attitude de la bourgeoisie vis à vis du mouvement ouvrier. Cela tient à ce qu’ils étaient enfermés dans une conception fausse des rapports entre les classes, qui, si elle n’est pas l’Union Nationale telle que la voit Bourguiba, ne s’en appelle pas moins elle-même aussi « véritable Union Nationale », et donc escamotait en partie le problème de la lutte des classes, comme le fait le syndicalisme de type américain (l’idéologie de la C.I.S.L. n’est pas neutre non plus) et comme ne devrait pas le faire un syndicalisme sain et combatif.

Cette conception fausse des relations avec le pouvoir, la préférence donnée aux négociations secrètes, aux marchandages, aux compromis, voire aux combines plutôt qu’à la lutte publique, cela aussi est lié à l’histoire de cette direction mais n’est pas inhérent à tout mouvement syndical : s’il est sain et démocratique, le syndicat recherche la clarté, pose tous les problèmes devant la classe ouvrière, ne dissimule pas les contradictions de classes de la société, a le courage et s’en fait un devoir, de « faire de la politique » dans la mesure où cela est nécessaire pour sauvegarder son existence et améliorer les conditions de la lutte, toutes choses que l’UGTT a commencé à faire bien tard et avec beaucoup d’hésitations. Si des erreurs ont été commises, si l’idée d’adopter une tactique globale pour faire face à la situation, n’a pas été appliquée ni même envisagée à temps, cela ne tient pas aux limitations de tout travail syndical, mais au poids des pratiques fausses observées pendant des années, au fait que les principes du syndicalisme démocratique n’ont pas été observés. Une direction syndicale plus radicale, plus aguerrie, plus indépendante historiquement du PSD aurait sans doute commis également des erreurs, mais il est probable qu’elles auraient été moindres, qu’elles auraient pu être corrigées à temps. Tandis que celles qui ont existé dans la période cruciale de janvier 78 ne pouvaient être évitées parce qu’elles tiraient leur origine de bien loin…

Mais il est important de le dire, de le répéter : les erreurs commises ne portent pas sur les décisions fondamentales qui ont été prises, et de toute manière elles ne pèsent pas lourd devant le caractère éminemment positif de ces décisions. Car le plus important n’est pas que le mouvement ouvrier n’ait pas obtenu de victoire immédiate, c’est qu’il est passé, grâce à l’UGTT, par une expérience capitale, celle de la lutte légale organisée, celle de la grève générale, celle de l’affrontement consciemment politique avec le pouvoir, la première expérience de lutte de classes intéressant de façon explicite tous les travailleurs. La direction entière de l’UGTT, qui a, au moment crucial, rempli avec détermination et courage sa mission aura eu le mérite et l’honneur d’avoir conduit cette première lutte. Et il faut rendre hommage aux militants syndicalistes radicaux qui, au sein de la centrale, ont su lutter avec abnégation et sans se décourager, à contre-courant pendant toute une période pour rendre l’UGTT capable de jouer son rôle, leur mérite n’est pas mince.

LA LEÇON DE LA CRISE

Le problème de la démocratie politique

La première chose qu’il faut retenir, à propos de libertés publiques, c’est qu’il n’est pas utopique ni irréaliste de penser qu’on peut les arracher sans forcément renverser au préalable la bourgeoisie. Incomplète, limitée, sans cesse remise en question, la démocratisation du pays imposée par la lutte des masses et tout particulièrement des ouvriers a été une réalité, il en reste encore quelques bribes après la répression du 26 janvier.

Pendant plusieurs mois, derrière l’élan donné grâce à la radicalisation de l’UGTT, à la liberté de sa presse, à la mobilisation des ouvriers autour d’elle, une atmosphère différente a commencé à régner, beaucoup plus de choses ont été dites publiquement et écrites, les journalistes libres se sont exprimées et ont répercuté dans plusieurs journaux (Ech Chaab, Es-Sabah, le Temps et plus récemment Er Raï, dont la publication a été autorisée en grande partie grâce à l’UGTT) les préoccupations et les aspirations des masses, les syndicats se sont trouvés le point de ralliement des ouvriers qui se retrouvaient dans leurs structures et redécouvraient le syndicalisme libre et simultanément, reprenaient conscience de leur force. Ce n’est pas peu, même ni ça n’a pas duré très longtemps, même si, pendant cette période, beaucoup de problèmes n’ont pas été résolus, les acquits n’ont pu être consolidés, ni approfondis, ni même tous maintenus, même si les masses n’ont entendu des voix non officielles que celles des syndicalistes et, plus récemment, des démocrates socialistes.

La lutte peut permettre d’arracher les libertés, c’est cela qui a été démontré. Que ces libertés soient précaires, que le pouvoir s’oppose aux concessions d’importance dans ce domaine, qu’il essaie de revenir sur ce qui lui a été arraché, cela n’enlève rien à la nécessité de mener cette lutte de façon déterminée, de réunir toutes les conditions du succès, en premier lieu la mobilisation des masses populaires et l’union autour de ces objectifs de tous ceux qui peuvent y participer même pendant un court laps de temps, même de façon incomplète.

Chaque parcelle de démocratie obtenue, chaque lutte pour la liberté est en effet un pas dans la direction d’autres acquisitions, mais aussi dans l’éducation et la formation politique des masses. C’est seulement par la pratique de la démocratie, par la compréhension de l’importance des libertés publiques et de la lutte pour les arracher et les approfondir, que les masses peuvent participer de façon de plus en plus consciente à la défense de leurs revendications immédiates certes, mais également à la construction politique de l’avenir de l’ensemble de la nation. Ce n’est pas l’instinct, c’est l’expérience qui permet aux masses populaires de porter un jugement sur les faits de la vie politique, et cette expérience est infiniment plus riche en régime de démocratie politique, directement, grâce à la participation aux luttes, et indirectement car, dans ce régime, les masses peuvent discuter entre elles et avec les différents courants politiques existants de l’interprétation de leurs luttes des leçons à en tirer. Et cela est encore plus vrai des masses prolétariennes que leur expérience a toujours très vite amenées à comprendre la nécessité de s’organiser ensemble pour lutter de façon plus efficace.

La revendication de la démocratie politique doit donc être, pour le mouvement ouvrier, prise très au sérieux, autour d’elle doit être organisé pendant la période à venir, l’essentiel de l’activité militante de son avant-garde. C’est une revendication de type stratégique, dans le sens où ce genre d’objectif est important à atteindre, et où sa réalisation changera qualitativement les données de la lutte de la classe ouvrière, et d’une manière générale, des masses populaires.

La question de savoir si cette lutte pour la démocratie est. « réformiste » ou « révolutionnaire » est au fond secondaire : on est libre de penser que cette lutte, et celle qu’on doit mener simultanément contre la dépendance à l’égard de l’étranger (en particulier dans le cadre de la défense du droit au travail des jeunes tunisiens), est « objectivement » révolutionnaire, qu’elle se situe dans » le cadre de la révolution nationale et démocratique », ou bien qu’elle peut être menée « sans remettre en cause la nature et la structure de l’État actuel ». Ce qui est clair, c’est que des gens qui ne se définissent pas comme révolutionnaires se proposent ces objectifs et ceux qui se réclament de la classe ouvrière doivent donc s’efforcer de participer au mouvement démocratique avec tous ces gens, sans les éloigner par des appréciations sectaires ou des attitudes dogmatiques. Il est d’autant plus important que ce mouvement soit le plus puissant possible et que tous ceux qui se réclament du peuple soient convaincus de sa nécessité : il faut donc lutter contre les tendances au découragement ou au recours à des formes de désespoir comme le terrorisme, tendances qui pourraient résulter d’une réaction à fleur de peau devant les massacres du 26 janvier et les autres mesures répressives. Convaincre de la nécessité de lutter pour la démocratie le plus de monde possible, unir d’abord tous ceux qui en sont déjà convaincus, ce sont les priorités du moment. On peut passer en revue les forces politiques revendiquant les libertés publiques, avant de revenir au problème de l’organisation de la classe ouvrière.

Unir ceux qui réclament la démocratie

S’il est incontestable que, dans le passé récent, les syndicats ont été l’élément fondamental dans la lutte pour la démocratie, il n’en reste pas moins que les forces politiques, les organisations et mouvements non professionnels ont un rôle très important à jouer dans cette lutte, et que par souci de rassembler le plus possible de militants autour de cet objectif aussi bien que pour respecter les engagements politiques des uns et des autres, on doit absolument tout faire pour que tous ces mouvements participent ensemble, dans le respect de leurs individualités respectives, à la lutte commune pour la démocratie.

Il est juste de citer en premier lieu les Démocrates Socialistes parmi ces tendances. Non que d’autres n’aient pas consentis depuis plus longtemps de grands sacrifices dans le combat contre l’arbitraire, la dictature du PSD et la dépendance vis-à-vis de l’étranger, mais le mouvement des D.S. est celui qui défend aujourd’hui avec le plus de constance et de clarté un certain nombre de thèses démocratiques au premier rang desquelles la demande du respect des libertés garanties par la constitution et la dénonciation du parti unique. On sait que, malgré la répression et les difficiles conditions qui ont suivi, malgré les pressions, les menaces et les procès qu’on leur fait, ils ont continué à défendre courageusement les mêmes positions et à maintenir vivante la parcelle de liberté que le pouvoir n’a pas osé écraser[2]. Ils ont été, par la force des choses et grâce à leur journal Er Raï, les seuls à prendre position de façon légale et publique sur la plupart des problèmes vitaux actuellement, les seuls à contester hautement les mensonges officiel, à dénoncer les abus quotidiens, à exprimer les aspirations des uns ou des autres. Démocrates jusqu’ici conséquents, ils aident à s’exprimer non seulement leurs amis, mais aussi les autres, ceux qui représentent d’autres courants politiques ou écoles idéologiques. A ce titre et même si leur existence et leur activité n’avaient pas l’importance qu’elles ont, dans le silence général légal actuel pour l’évolution future de la situation (le fait de ne pas s’être tus, d’avoir continué à dire non, voire l’avoir dit plus fort et plus haut encore, est certainement un facteur capital de dépassement des conséquences négatives de la répression du 26 janvier), ils constituent une force qui déjà gagné de plein droit sa place dans la lutte pour la démocratie.

Cette place ne saurait être contestée sans prétexte de leur caractère bourgeois, ou de leurs idées en matière économique et sociale. Encore que le caractère bourgeois ou petit-bourgeois qu’on peut trouver à ce mouvement n’ait en principe rien d’incompatible avec la revendication de démocratie : les bourgeois veulent éviter de se retrouver dans la situation des années 60, voudraient que s’exerce un contrôle légal et parlementaire sur le pouvoir d’Etat. Et de toute façon, ils sont bourgeois, eh bien les DS ont démontré par leur pratique qu’ils sont aussi démocrates ! Quant à leurs positions dans le domaine économique, celles qu’ils défendent actuellement, et qui sont différentes de celles qu’ils disaient approuver (les thèses du congrès de 1964 du PSD ou le programme économique du Congrès de 1971 de ce même parti), sans encore constituer explicitement un ensemble cohérent, elles mettent cependant l’accent sur l’indépendance à l’égard de l’impérialisme, et le développement économique véritable dans le respect de la justice sociale. Il n’y a aucune raison de penser que, dans ce domaine également, ils n’ont pas réellement évolué.

On peut toujours croire qu’ils sont inconséquents, qu’ils défendent verbalement des positions différentes de ce qu’ils feraient éventuellement, mais une telle méfiance ne devrait pas se limiter aux seuls D.S. : beaucoup de gens de gauche avaient prédit une telle inconséquence en matière de lutte pour la démocratie. Et cette prédiction ne s’est heureusement pas avérée juste jusqu’ici, pour eux comme pour des gens du genre d’Achour, c’est-à-dire dans des moments réellement difficiles ; et puis, quels que soient ceux qui déclarent vouloir l’indépendance vis-à-vis de l’impérialisme ou tout autre point d’un programme commun, on n’a aucun droit de décider à l’avance qu’ils fléchiront au cours de la lutte, on doit au contraire les soutenir et mener cette lutte avec eux, de sorte que tout le monde se radicalise au cours du combat lui-même…

Cette attitude qui consiste à ne pas contester la bonne foi de ceux qui se disent favorables à la lutte pour la liberté, et qui, généralement, ont déjà commencé à lutter à leur manière, qui consiste surtout à essayer d’unir, de renforcer le courant général, de l’enrichir par l’apport original de chaque courant ou famille politique, cette attitude doit être observée à l’égard de toutes les autres tendances politiques démocratiques, quel que soit le jugement que l’on peut porter sur tel ou tel aspect de leur ligne politique, de leur idéologie ou de leur programme à terme (aspect qu’il n’est pas interdit de critiquer par ailleurs, en faisant en sorte que cette critique ne brise pas l’alliance nécessaire) : le parti communiste tunisien, le mouvement pour l’unité populaire, celui des musulmans, tout comme les différents groupes qui se réclament du marxisme-léninisme, du nationalisme arabe, baathisme etc., tous ces mouvements ont en commun d’être dans l’opposition, de réclamer le respect des libertés publiques et des règles démocratiques, et y ont un intérêt vital, car cela leur permettrait une existence légale, leur donnerait la possibilité de développer largement leurs idées et programmes…

Toutes ces tendances politiques, et aussi les individus qui ne se réclament pas spécialement de tel ou tel mouvement mais qui rejoignent les objectifs de tous, devraient donc s’unir dans la lutte démocratique, si possible de manière formelle dans des structures unitaires qui permettent une action plus efficace, une propagande plus large, et aussi qui donnent confiance aux masses populaires quant au sérieux de leurs dispositions à diriger les luttes pour les libertés publiques. D’autant plus que, dans de telles structures unitaires, tous auront l’occasion, et le devoir, de respecter les règles démocratiques, de préfigurer dans leurs relations, d’une certaine manière, celles qu’ils veulent établir dans l’avenir pour toute la société. En fait, il faut militer non seulement pour que se regroupent et luttent ensemble pour la démocratie les forces politiques, mais également pour que les mouvements de masses, les organisations, professionnelles ou autres, se joignent également à ce mouvement : le passé récent a montré que cela est possible en fait, si on le rend réel de façon formelle ans l’avenir, la bataille sera presque gagnée.


Suite (5ème Partie)


Notes :

[1] – L’avenir de l’aristocratie ouvrière, en cas de syndicalisme démocratique, se trouve peut-être dans la politique : ceci pourrait expliquer la récente relance de l’idée de Parti Travailliste…

[2] – Il n’est pas indispensable ici de relever toutes leurs initiatives dans le domaine de la démocratie, citons leur rôle dans la création de la Ligue des Droits de l’Homme et leur popularisation de la revendication d’une amnistie générale.

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