L’actu en vrac…Mehdi Jomaa, Afek, Hamon et Valls

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Al Badil Ettounsi

Al Badil Ettounsi, est le nouveau parti (encore un) lancé hier par l'ancien premier ministre (janv. 2014-janv. 2015). Pour faire de l'ombre au congrès de Afek qui s'ouvre après demain et dont il convoite les soutiens, Mehdi Jomaa ne se serait pas pris autrement.

Avec en perspective un spectacle haut en couleurs : rivalité entre la bourgeoisie du centre et celle de la périphérie, duel entre les nantis de la capitale et ceux de l'intérieur, combat des anciens possédants contre les nouveaux.

Bref, la lutte (finâââle) des classes est pour bientôt…

Mitterrand, Savary, Deferre…

Triste parcours pour le PS, celui des Mitterrand, Savary, Deferre, Mauroy, Rocard, Chevènement et Jospin. Qui faisait jadis au 1er tour de la présidentielle 26% en 1981, 34% en 1988, 23% en 1995, 28% en 2012 et qui risque le 23 avril d'être sous la barre des 10%.

Il est vrai qu'avec Hamon, de par son style, son vécu, son discours, sa vision et son programme, la primaire a donné à la gauche, un candidat davantage bâti pour une élection locale que pour une présidentielle.

Lequel Hamon, avant d'être investi lors de cette primaire, n'avait de cesse de jouer au frondeur jusqu'à aller voter une motion de censure contre les siens qui étaient aux responsabilités.

Mais ce n'est pas une raison pour aller à la soupe chez le voisin.

En renonçant à soutenir le candidat légitime de son propre camp, c'est bien plus qu'une certaine gauche que Valls vient de renier : c'est tout simplement la Politique dans son acception la plus noble…

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