S'il n'y manquait l'arrogance de son aveuglement syrien - et ce qu'il révèle des bugs de son logiciel régional et international et des carences béantes dans son histoire de France- le portrait du petit monsieur serait presque complet : "Sa revendication patriotique et son ostentation tricolore, son hideux national-républicanisme, son bonapartisme à la petite semaine. Le mec qui se prend pour un croisement de De Gaulle et de Mitterrand.
Ensuite son sectarisme pathologique. Sa volonté de construire autour de lui, sur la base de groupes d'appui à son antipathique personne gonflée de prétention un mouvement destiné à occuper la totalité de l'espace politique de l'opposition au néolibéralisme. La manière qu'il a, en flattant la confusion, de susciter des identifications fanatiques à sa personne, de favoriser le culte imbécile de la moindre de ses postures.
Tout ce folklore qu'il alimente, ces réflexes identitaires, ces assauts de bêtise moutonnière auxquels ne résistent – avec une vaillance qui force l'admiration – qu'une minorité de militant-e-s, qui ont bien du mérite de garder leur quant-à-soi dans cette affaire – et parmi eux et elles, nombre de mes camarades.
La position prise par Jean-Luc Mélenchon, la prétention de la France Insoumise et de nombre de ses militant-e-s de constituer le creuset d'une nouvelle force politique, sera l'un des obstacles à toute construction d'alternative pour demain".
(Merci Laurent, je te pardonne ton moment d’égarement.)