(Article datant du 8 Mars 2015)
Ailleurs dans le monde, un penseur du calibre de ce grand Talbi est pris en main par un conseiller en communication, qui lui indique où mettre les pieds, pour éviter cette pétaudière dans laquelle il s'est laissé prendre.
Voulant certainement faire passer son message, et son savoir, autrement, que par ses livres (nombreux) l'éminent Talbi, s’est retrouvé aux prises avec un hurluberlu, dont la vacuité intellectuelle le dispute à la bassesse, qui ne pense qu'à l'audience et ce qu'il y a derrière comme compensation matérielle , et un "professeur" dont la notoriété, est indiscutable; résultat le gâchis auquel nous avons tous assisté.
Sinon comment ce grabataire du ciboulot, fait semblant d'apporter la contradiction, à cette sommité, en étant lui même, d'un niveau équivoque...
N'aurait-il pas fallu au moins potasser un peu, et s'informer sur les écrits et l'œuvre de ce monument de la pensée islamique, qui a fait ses preuves dans les différentes joutes mondiales, et à qui ses contemporains toutes confessions confondues, vouent respect et admiration.
Dois-je me résoudre à accepter la "médiocratie" médiatique ambiante, pour voir, traîner dans la boue ce que la Tunisie a produit de mieux, une figure qui compte parmi les plus grands intellectuels de tous les temps.
Dois-je accepter que le ridicule le dispute au pathétique en me disant... ainsi va le pays.
Ou dois-je tout simplement, devant cette petitesse intellectuelle, devant ce mammifère bipède me faire une raison, accepter, l'inacceptable, en ruminant la pensée de Lao-Tseu: celui qui excelle ne discute pas, il maîtrise sa science et se tait.