Caracas et les douze fois douze têtes de la Haine

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Je lisais l'article de Thierry Deronne sur le Grand Soir. Et j'ai pensé qu'on pouvait légitimement se poser des questions.

Pourquoi le gouvernement de Maduro, très largement soutenu par la population autre que celle des "quartiers aisés" de Caracas et de quelques autres villes, ne prend-il pas des mesures à la fois vitales et légitimes ?

Les médias appartenant aux grandes fortunes du pays font tout pour alimenter les désordres par des articles mensongers, des appels à la haine. Normalement, ces agissements tombent sous le coup de la loi, et leur droit à éructer ainsi des propos non seulement subversifs et dangereux, mais basés sur des faits complètement erronés, peut être réduit. Ce serait même très certainement facile à prouver. En vertu de tous ces faits, les journaux, chaînes de télévision et de radio incriminés pourraient au moins voir leur droit à émettre ou à imprimer suspendu en attente de vérifications plus approfondies sur leurs financements et leurs patrons réels.

En même temps, il est connu même en France (du moins sur les médias alternatifs, pas sur Le Monde ou l'Obs, faut pas rêver) que les pénuries qui peuvent exciter la colère sont organisées et financées par les industriels et les banquiers : pourquoi ceux-ci ne sont-ils pas inquiétés, voire évincés de leurs sièges, ce qui priverait la subversion d'une part notable de ses financements ?

Enfin, il faut se souvenir que toute cette orchestration part comme d'habitude dès qu'on parle de troubles sur TOUTE la planète, de bureaux washingtoniens aux fonds quasi illimités du moment qu'il s'agit de faire mal. Ces bureaux bénéficient d'une succursale de choix : l'Ambassade.

Il est bien connu qu’au moins quatre-vingt-dix pour cent des diplomates officiels sont des agents subversifs. Afin de résorber le chancre purulent et terrible, renvoyer dans leurs foyers étatsuniens par le plus proche avion la moitié, voire bien plus, de ces personnages, devenus persona non grata, pourrait rendre la situation plus gérable. Car bien entendu, dans un pays charnière comme le Venezuela, le nombre d'agents de terrain non officiels ne doit pas être négligeable.

Le Venezuela ! Un pays où il pourrait faire si bon vivre, s'il n'y avait derrière la pourriture des anglo-saxons ! Comme dans presque toute l'Amérique Latine, d'ailleurs.

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