Un jeune homme (militant d’Ettakatol et amateur de foot) répondant au nom de Mazen Ouji a été arrêté hier à la sortie du stade de Radès parce qu'il portait un tee-shirt "manich msameh".
Il est actuellement aux arrêts à Bouchoucha sans pouvoir recevoir la visite de sa famille ou de ses avocats.
Il a tout simplement le tort de ne pas être arrêté sous l'ère de la Troïka. Ni de s'appeler Sami Fehri ou Zied El Heni. Par conséquent, il est à prévoir qu'aucun média ne viendra à sa rescousse.
Quant aux adeptes du "je pleure ma Tunisie" d'il y a quelques années, qui grimpaient aux rideaux ou qui se roulaient par terre dès qu'ils croyaient apercevoir leurs libertés menacées, ils auront toute la semaine pour dire un mot ou ne serait-ce qu'un son…