Cette semaine pas moins de 5 avocats de renommée Internationale m’ont envoyé des alertes au sujet des pratiques douteuses de certains responsables de la Cour Pénale Internationale CPI censés défendre la justice et la légalité.
Ce matin j’ai reçu un email d'un avocat Français très connu, qui défend depuis des années des dossiers devant la CPI dans lequel il fait référence aux révélations effrayantes de la presse concernant le fonctionnement du CPI.
Visiblement, au cours de son mandat, le premier procureur de la Cour pénale internationale, Luis Moreno Ocampo, a laissé Hollywood, la Silicon Valley et certains États utiliser la CPI pour nourrir leur propre vision du monde au détriment de la justice.
Rappelons que le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a averti en janvier 2015 que l’État hébreu ne permettra pas «que les soldats et les officiers de Tsahal soient traînés devant » la Cour pénale internationale (CPI), que la Russie s' est retirée de la Cour et que les Etats Africains prendront une décision finale en ce sens prochainement .
Les récentes révélations sur les liens présumés des responsables de la Cour avec les dossiers traités sont terrifiantes. Le cas Ocampo est de nouveau cité dans ces révélations mais il n’est certainement pas le seul.
Printemps 2012. Après neuf ans de mandat, Luis Moreno Ocampo s'apprête à quitter La Haye. Avant de plier bagage, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) veut clore le dossier Palestine. Trois ans plus tôt, Ramallah a réclamé une enquête sur les crimes de l'occupation israélienne. Ocampo n'a jamais demandé aux juges de trancher les épineuses questions juridiques posées par ce dossier. Et ce n'est ni à son adjointe, Fatou Bensouda (aujourd'hui procureure en chef), ni à son service de presse, qu'il demande conseil pour en annoncer la clôture. Mais à Angelina Jolie.
« Mardi, je déciderai que le Bureau ne peut pas enquêter sur les allégations de crimes en Palestine », écrit Ocampo à la star américaine. « Les responsables palestiniens comprennent et respectent ma décision. Les Israéliens sont aussi O.K. La question est comment présenter cela aux personnes normales. » Ocampo ajoute : « Au cas où, j'attacherais la décision que je vais prendre. C'est confidentiel. »
Le secret, si éphémère soit-il, n'est pas le mieux gardé. « Angie » en parle avec son propre conseiller qui y voit l'opportunité d'expliquer les complexités juridiques dans lesquelles évolue cette Cour, chargée de poursuivre les auteurs de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre.
Angelina Jolie n'est pas seule à avoir conseillé ce procureur, plusieurs lobbyistes ont directement inspiré la politique pénale de la jeune CPI sous Ocampo, son premier procureur (2003-2012).