Les grands paradoxes de "la Révolution d'Octobre"

Photo

La Révolution d'octobre, selon les données astronomiques, a eu lieu en novembre 1917. Les Bolcheviques se sont d'ailleurs ralliés au calendrier (religieux au départ) grégorien en 1918, alors que la hiérarchie orthodoxe continue encore aujourd'hui à utiliser le calendrier julien.

La Révolution d'Octobre fut tout au plus un coup d'État, on ne déplora qu'une dizaine de morts, ce qui est fort peu pour un évènement qui bouleversa le Monde des humains dans ses fondements.

La Révolution d'Octobre fut favorisée par les ennemis de la Russie, l'Allemagne, certes, qui laissa passer le train plombé de Lénine et le soutint financièrement ; mais aussi le complexe bancaire anglo-saxon (déjà, eh oui !) qui apporta à Trotski le mondialiste les fonds nécessaires (un peu comme il fut l'apporteur de fonds et de conseils aux traîtres Monnet et Schuman en 1944-45). Les vautours du Grand Capital étaient prêts à dépecer le mourant empire russe : pour une grande part, ils en furent pour leurs frais.

La Révolution d'Octobre fit en sorte de conserver la Russie au frais, loin de ses prédateurs, c'est au point que ce n'est qu'entre 1991 et 1999, avec Eltsine, que ceux-ci eurent le loisir de s'enrichir aux dépens des peuples russes. Dans ce sens-là, elle joua bien son rôle.

La Russie demeura et demeure la Russie, quoi qu'en pensent les sympathiques dirigeants de Londres et d'ailleurs. La curée escomptée ne réussit pas : d'où cette haine mise en scène jusqu'à aujourd'hui, à grands coups d'envolées de manches médiatiques et méphitiques. De même les "internationalistes" de Trotski ne purent guère écarteler ce grand corps fragile qu'est une Russie tellement étendue. Ni leurs successeurs comme Brzezinski et d'autres du même bois dont on fait les fagots à brûler…

La Révolution d'octobre commença en pleine nuit, du 6 au 7 novembre 1917, quand les Bolcheviques investirent les bâtiments administratifs principaux de Petrograd (Saint Pétersbourg, qui fut aussi pendant un temps Leningrad). Le palais d'été fut envahi assez facilement. Ce fut vite terminé. Peu après minuit l'ancien gouvernement provisoire de Kerenski en place depuis février signa sa capitulation. Il n'avait pas été brillant.

C'est seulement alors que Lénine, alors réfugié en Finlande, revint rejoindre Trotski et ses troupes. La NEP (nouvelle politique économique) allait pouvoir commencer, ce qui avec le recul fut une bonne chose.

Commentaires - تعليقات
Pas de commentaires - لا توجد تعليقات