Afek : un parti qui se surpasse dans le ridicule !

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Rien ne va plus chez Afek, un parti qui se surpasse dans le ridicule et l'indécence en ce 17 décembre.

Il y a une semaine voilà que ses 8 députés votaient en ordre dispersé la loi de finances 2018. 4 pour et 4 abstentions. Une moitié favorable et l'autre moitié indifférente. Pour un parti censé soutenir le gouvernement, et qui en passant, se présente volontiers comme le fief des cadres, on a vu plus téméraire et plus rigoureux...

Mais ce n'est pas tout. Après réflexion, son chef, pas épargné par la vanité et le narcissisme, découvre et réalise en cette fin de semaine, que finalement cette loi de finances n'est vraiment pas à la hauteur des attentes du pays (et encore moins des siennes).

Bizarre, pour quelqu'un si proche des thèses du FMI qui, lui, trouve cette même loi de finances audacieuse. Comprenne qui pourra ! Du coup, il veut imposer à ses petits copains d'Afek de quitter le gouvernement tout en restant au parti.

Lesquels ministres et sous-ministres, n'ont pas tardé à faire connaître leur petite musique dès ce matin, et qui est le contraire de ce qui leur est demandé : conserver leur poste tout en gelant leur activité dans le parti.

Autrement dit, un hommage vibrant à la percutante formule de notre président "la patrie avant le parti", devenue depuis le fameux cas Dahmani, une tradition bien de chez nous…

Que l'on est loin de l'attitude de leur ancêtre idéologique, Hédi Nouira (libéral-social devant l'éternel) qui pour avoir refusé d'être nommé ministre dans le cabinet S. Baccouche en 1952, a dû séjourner dans un centre d'internement, puis être placé en résidence surveillée.

Autres temps, autres mœurs…

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