Pour qui roulent-ils ?

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Très fort notre gouvernement qui fait tout pour amplifier les déséquilibres extérieurs, aggraver le déficit de la caisse de compensation, et exposer l’agriculteur à une concurrence déloyale.

Alors que nous nous attendions à des actions pragmatiques de maîtrise des importations pour mettre fin à l’ouverture non régulée de nos frontières, les princes qui nous gouvernent semblent s’évertuer à accentuer les déficits financiers, à piéger le pays dans le surendettement toxique, et à stimuler la dépréciation de la monnaie nationale.

A présent, non seulement ils continuent à importer des biens de consommation superflus sans discernement pour faire prospérer le business des rentiers-importateurs, ainsi que des produits industriels fabricables localement pour massacrer le tissu industriel et mettre en faillite des PMI et détruire des centaines de milliers d’emplois dans le secteur, mais encore, ils commencent à importer du lait ½ écrémé européen (à 1.900 Millimes/litre) qu’ils subventionne à 41% avant de le mettre sur le marché local face à une production locale non subventionnée (lait entier ou lait 0%) proposé à 1.650 Millimes.

Une telle manœuvre est motivée politiquement par une volonté d’équilibrage de l’offre par rapport à la demande en baisse dans une période de basse lactation, aggravée par une réduction volontaire du cheptel laitier poussée par la multiplication des contraintes imposées par les autorités locales sur les petits et moyens agriculteurs.

Pourtant, nous avions prévenu depuis 4 mois que la politique répressive du gouvernement vis-à-vis des agriculteurs va conduire à la baisse du cheptel et par conséquent à la chute de l’offre locale en lait face à une demande en croissance régulière. Mais, en vain !

Ne sommes-nous pas face à une méga-opération de dépravation? Nous avons comme l'impression qu'ils se pressent à appliquer les termes de l’ALÉCA avant sa ratification par l'Etat Tunisien. Difficile d'être plus dangereux que les traîtres qui sont aux commandes de l'Etat.

Pour avoir osé entreprendre une telle transaction compromettante, ces rapaces ont dû saliver face aux récompenses multicolores promises par Bruxelles en cas de services biens rendus. L'INLUCC doit élucider les zones d’ombre de ce dossier en vue d’épingler les responsables et les traduire devant la justice.

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