Sidi Cheikh, nous les chats, ne pouvons désobéir à notre nature !

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Sidi cheikh, après avoir eu le beurre et l'argent du beurre, il serait inélégant et ingrat de cracher, en plus, sur le crémier.

Souffrir le pardon pour avoir la paix sociale, merci on a déjà donné. vingt-trois années de paix sociale ont laissé des marques de feu sur le corps de certains et dans les cœurs de tous.

Nous vous avouons ne pas avoir votre grandeur d'âme, nous sommes juste des chats errants hargneux plus habitués aux coups qu'aux caresses. Nous voulons, maintenant que nous en avons la possibilité, rendre coup par coup, pierre par pierre, griffure par griffure.

Nous vous laissons la finesse politique, le pouvoir et même notre coin de paradis, mais laisse-nous au moins notre vengeance qui est, en vérité, notre seul honneur. Nous n'irons certainement pas à votre paradis démocratique des victimes méritantes qui s'élèvent par leur sacrifice au rang d'archange.

Nous préférons notre enfer synonyme de justice. Les chats n'ont jamais été connus pour leur gratitude. Alors que dire lorsqu'ils trouvent le moyen d'écorcher la peau de leur persécuteur...

Sidi Cheikh, nous les chats, ne pouvons désobéir à notre nature. Certains politiciens ont la cuisse légère, nous c'est plutôt la griffe.

Alors, la prochaine fois que vous avez envie de remuer les châtaignes sur le feu, servez-vous de votre auguste main, pas de nos pattes.

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