Bonnets jaunes ; gilets rouges ; tous des juifs allemands ; tous Charlie… Tous Charlots ?... Tous ensemble pour la baisse du carburant à la pompe. Tous pompés ! Tous contre le rhume, mais pas contre le fait de se faire enrhumer par des banquiers insatiables.
Gauche, droite, centre, la marge, tous ensemble au pied des bastilles ! Que ça sente la bière et la frite jusque dans le cœur des rites ! On chante, on danse, on déclame. On proclame ! On célèbre, chacun sa chapelle.
On rêve le rêve qu’on traine de frustration en frustration, à l’instar de Sisyphe roulant son éternelle caillasse de bas en haut, les mains calleuses et la sueur au front.
O Joies ! Ô misères ! On fait vroum avec les unes, tandis que les autres filent la scoumoune. La révolution multicolore. Tous ensemble, comme dans les bons vieux contes de fées. Les rouges, les noirs, les jaunes, les cuivrés, les blancs.
Sans haine et sans crainte. Et après tout… C’est quoi la révolution ? Sinon le bouleversement de l’ordre établi, baïonnette aux entrailles pour ceux qui ne marchent pas au pas de… l’oie ! Question subsidiaire, mais qui a son importance : de quelle couleur est l’oie ? Noire ? Blanche ? Rouge ? Jaune ? Brune ?...
Pauvre bête !
Une chose est sûre : l’escroquerie reste le ciment du pouvoir. Comme les pauvres cloches que nous sommes avons mal à la comprenette, Manu 2 (le Premier s’en est allé ergoter chez les catalans d’Espagne), va nous l'expliquer, via la bécane à décerveler, missions parlementaires comprises, que tout ça c’est à cause de la « transition énergétique », que sans elle, le pompage de la nation à la source n’aurait aucune raison d’être.
D’où l’idée de réunir du monde afin de « discuter » pour aider les pauvres à perdurer dans le crédit et la pauvreté. Pour cela, rien de tel que demander aux banques de se joindre à la kermesse pour nous aider à faire vroum-vroum avec des caisses moins polluantes. Grâce à des taux défiants la concurrence, le blaireau y laissera son pelage, remerciant le tondeur pour son amabilité !