En attaquant hier soir le local d’une association légale dûment reconnue par l’État Madame Abir Moussi et son parti se sont mis ipso facto en situation de hors-la-loi.
Cet acte est un acte séditieux de la plus extrême gravité qui invite à la loi de la jungle.
Madame Moussi a toujours exprimé haut et clair son mépris pour notre constitution et ne s’est pas gardée de piétiner les principes de la plus élémentaire démocratie dans sa vie de parlementaire.
Ceci pouvait être à l’extrême, toléré sous l’appellation du principe de la liberté d’expression mais hier un pas a été franchi, Madame Moussi s’est arrogé le droit de dire qui est terroriste et qui ne l’est pas. Madame Moussi s’est arrogé le droit d’exécuter la « sentence ».
Nous connaissons tous la suite logique et dramatique de cette démarche, tous les meurtres extra-judiciaires qui sont commis pas les fascistes quand ils sont mus par ce principe.
Ce ne sont pas des dépassements, c’est une agression grave et caractérisée contre la démocratie qui ne doit pas rester sans suite. L’Etat ne doit pas passer sur ce précédent.
L’histoire nous enseigne que contre les séditieux et les fascistes la démocratie doit montrer ses crocs.
Madame Abir Moussi doit être renvoyée devant la justice pénale car elle s’est mise hors la loi.
En République seule prévaut la loi.