La communication officielle accompagnant la politique économique que ce soit du Gouvernement ou de la BCT est d’une importance capitale dans la réalisation des objectifs ciblés (pour plusieurs raisons…), cependant quand elle,
1. se limite à répliquer aux réactions des facebookers ou des articles d’opinions publiques dans les journaux de la place (d’ailleurs sans comités scientifique de lecture),
2- se limite à amplifier des exploits imaginaires, tout en faisant abstraction de ses limites,
3- n’annonce pas explicitement ses objectifs, et
4- est limitée en soi,
Il n’y a aucune raison de traiter ceux qui s’expriment librement, à tort ou à raison, de saboteurs ou “malfaiteurs”. Au contraire, il faudrait s’élever à hauteur de leurs intentions et écrits et en bénéficier pour s’améliorer car nul ne peut prétendre détenir la vérité et se situer du côté des bien-pensants de Rousseau. D’ailleurs, les administrateurs du Fed ou de la BCE, n’ont jamais répliqué respectivement aux propos de Krugman ou de Piketty.
Enfin, il est de coutume que plus les politiques économiques sont justes et efficaces, et moins l’effort de la communication est exigé et plus le débat est relevé.
Une démocratie sans démocrates n’a pas de sens, et une confusion entre responsable et institution est une contrainte additionnelle à cette transition déjà sur un sentier escarpé.