Il est à croire que toute cette affaire a été montée par le Président dans le seul objectif, devenu son obsession : obtenir sans coup férir la tête du chef du gouvernement. Qui n'a d'ailleurs pas demandé son reste, se dépêchant même de se mettre à la disposition de son successeur pour la passation. Le cas échéant.
Après la chasse aux sorcières opérée dans la haute administration, va-t-il pousser son avantage, jusqu'à vouloir déloger aussi de son poste le président de l'ARP ?
Et puis, réalisant l'engrenage institutionnel dans lequel il s'est mis (obligation du prochain chef du gouvernement qu'il se 'sera choisi' de passer sous les fourches caudines de l'ARP dès la reprise de ses activités dans moins d'un mois) décider de revenir au statut quo ante ?
Ou alors, renverser la table en continuant par une fuite en avant en l'absence de la cour constitutionnelle, qui cette fois, dessert ses obscurs desseins ? : un référendum pour une nouvelle constitution faisant la part belle à la démocratie participative (la principale, sinon l'unique raison de son entrée en politique) suivi de la dissolution de l'ARP, puis l'organisation de nouvelles élections générales (présidentielle et législatives).
D'ici là, beaucoup vont revenir de leurs illusions…