Pour reprendre la fameuse formule de Nikita Khrouchtchev, jadis, Poutine s'est cette fois tout seul « mis un hérisson dans son slip »...
En agressant son voisin Ukrainien, il a fédéré tous les Européens contre lui.
Des pays pacifistes dans l'âme, depuis la nuit des temps, comme la Suède et la Finlande, se sont mis au diapason des mesures-sanctions prises par la Commission Européenne.
N'ayant pas anticipé la répugnance épidermique de l'Europe, post chute du mur de Berlin, à toute guerre sur ses confins, il a réussi à la rassembler dans un même élan de solidarité, sans coup férir.
A tel point que, ces derniers jours, les Américains se sont même permis le luxe de se mettre ostensiblement en retrait dans leur rôle du contempteur traditionnel de l'ours Russe.
Résultat des courses dans son propre pays : un rouble qui n'en finit pas de chuter lourdement, une activité économique en dépression, un grand mouvement de sympathie 'slave to slave', un début de discrédit de son autorité, un isolement croissant de sa diplomatie, etc.
Et cerise sur le gâteau, l'émergence d'un nouvel héros slave en la personne de Zelinsky, l'homme qu'il cherche à éliminer…