Hausse incontrôlable de prix avec un revenu moyen anticipé au mieux constant, pour aussi bien :
(1) les insiders (dans le public à cause de l’arrêt du recrutement, et dans le privé à cause des difficultés structurelles que confronte actuellement l’entreprise), que pour (2) les outsiders (les transferts directs par tête sont constants et la baisse des subventions n’a même pas été partiellement compensée), ça n’augure rien de bon pour la classe moyenne pour qu’elle continue de jouer son rôle classique de soutien à plusieurs secteurs de consommation locale.
Pour conclure sur l’élargissement de la pauvreté, sans s’étaler sur les mécanismes de paupérisation prévus dans le Livre II, (Marx), ou aussi par le défaut de certaines conditions d’accumulation du capital (Kuznets), ou par les éléments “déséquilibrants” (Piketty), qui font que les inégalités s’élargissent, il faudrait quand-même signaler les effets redistributifs que l’inflation persistante occasionne en défaveur d’une large frange des tunisiens à savoir les salariés dont les perspectives d’augmentations salariales ne sont pas envisageables dans le futur et pour le moment…
On dira prochainement aux “nouveaux pauvres” que “l’argent ne fait pas le bonheur”. Peut-être, mais comme on dit aussi, “ ça vous permettra de choisir le genre de misère que vous préférez”.