Hormis les spéculations sur les sources et les répercussions de la récente correction de Fitch sur la note souveraine de la Tunisie, et compte tenu du « silence radio » des autorités concernées par le dernier rapport de l'agence, la situation macroéconomique observée dans le pays n'a pour l'instant pas bougé d'un cran :
(1) Incapacité du gouvernement à obtenir des prêts de l'étranger,
(2) des signes de faiblesse de la demande finale qui ressortent des chiffres du PIB pour l'ensemble de l'année 2022 et
(3) la persistance d'une inflation élevée, les perspectives sont un peu plus pessimistes qu'elles ne l'étaient il y a trois mois,
(4) Le Conseil d’Administration du FMI n'a pas donné son approbation à un mécanisme élargi de financement d'une valeur de 1,9 milliard de dollars sur quatre ans, et
(5) le budget 2023 maintient les dépenses à un niveau élevé et prévoit des emprunts importants.
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