Le gouvernement italien d'extrême droite, élu sur des promesses populistes qui s'écrasent progressivement contre le mur bétonné de la réalité, se rend plus service à lui-même qu'à la Tunisie en donnant l’illusion de pouvoir trouver des solutions au délitement économique et au spectre de la faillite en Tunisie grâce à l’argent des autres et à l'évitement des réformes nécessaires.
Sentant l’impasse de son discours électoral populiste fait de promesses creuses et irréalistes, le gouvernement italien a vainement essayé de caresser dans le sens du poil les illusions de ses alter-ego tunisiens pour se donner un répit face à la déferlante migratoire en leur faisant croire que les portes de la finance internationale vont s’ouvrir par magie à la Tunisie sans le moindre effort pour réformer le gouffre sans fond de ses pratiques budgétaires et de son modèle économique obsolète et insoutenable.
Le sommet du G7 de Hiroshima sonne comme un camouflet cinglant aux populistes et illusionnistes de tout bord en rappelant la dure réalité des réformes désormais incontournables et de l'inévitabilité du discours de la vérité en dépit des élans hypocrites des pseudo patriotes et autres adeptes du statu quo pour divers motifs, même les plus contradictoires, mais qui finissent par se rejoindre en causant le même préjudice à la souveraineté nationale et aux générations futures.