A l’occasion du démarrage de la saison touristique que nous espérons bonne pour le secteur, pour l’emploi et les caisses de l’état, il serait bon de mettre fin au laisser aller des dernières années qui a tourné une partie de cette activité touristique en une perversion économique débordant sur le sécuritaire.
La décision d’exiger à l'arrivée de chaque touriste étranger sur le territoire national une réservation d'hôtel payée en devises étrangères et l’obligation de procéder au change dans des institutions autorisées nous évitera un faux tourisme qui ne fait qu’encombrer nos routes, alimenter le marché parallèle de la location immobilière et la consommation de produits subventionnés au prix de sacrifices considérables pour le contribuable et le trésor tunisiens.
Algériens, libyens, mauritaniens, nigériens et toute autre nationalité devront se conformer à cette règle générale d’ordre et de salubrité publics et économiques sans la moindre discrimination ou favoritisme.
Il est également temps de se pencher sérieusement sur le phénomène d'hébergement parallèle en vertu duquel des quartiers entiers se transforment en zones touristiques sauvages (toutes catégories de tourisme confondues allant du légitime à l’immoral) sans le moindre contrôle des autorités touristiques, sanitaires, fiscales et sécuritaires.
Ce phénomène constitue une concurrence déloyale au secteur hôtelier et prive l'État de recettes dont il a grandement besoin en plus de la consommation d’énergie et de produits subventionnés, alimentant ainsi l’inflation et la pénurie.
L'hospitalité oui mais Basta et un grand NON à un système qui ne fait qu'alimenter la fraude, la corruption, les trafics et les détournements.