Quand on parle du secteur financier tunisien, on ose espérer avoir de l'écoute pour améliorer un secteur qui était vraiment en avance par rapport à d'autres pays mais qui est aujourd'hui non seulement a la traîne, non compétitif mais qui qui tire vers le bas la réalité économique tunisienne avec une contribution très médiocre a l'économie.
Les responsables du secteur et ses décideurs ne comprennent forcément pas qu'un citoyen tunisien qui n'a pas de carte de crédit internationale est un sous-citoyen dans ces pays. C'est une question de dignité mais notre administration est loin de le comprendre.
Une banque de la place (ma banque) met à la disposition de ses clients une carte internationale avec les devises de l'allocation touristique, une offre très médiocre et très contraignante et qui en standard n'offre pas les paiements par internet (facilité indispensable dans les pays étrangers au vus des services en ligne de voyages, bookings de toutes sortes. Ticketing etc.…). Pour en bénéficier, il faut remplir un formulaire avec signature légalisée dans lequel on supporte tous les risques de l'utilisation de cette carte. Les banquiers tunisiens ne vivent pas dans le monde d'aujourd'hui et semblent incapables de sécuriser leurs moyens de paiement.
J'ai comparé notre situation à celle des pays nord africains et même subsahariens On a le code de change le plus déplorable, le plus dépassé et le plus arriéré.
Et encore, je ne parle pas des mesures qui n'encouragent pas les TRE à rapatrier leurs économies en Tunisie ou du code de changes avec les PME/PMI.
Et le problème : cette situation ne semble gêner personne et rien ne semble indiquer que la volonté et le sentiment d'urgence sont là pour promulguer un nouveau code de change moderne et qui répond aux soucis aussi bien du tissu économique que des citoyens tunisiens.
La raison est bien entendu un manque d'ambition, un manque de réelle compétition en plus d'une administration (finances et banque centrale) qui sont confortablement installés au siècle passé.