Depuis des mois ils croupissent en prison sans droit ni procès équitable.
La machine infernale continue de tourner à plein régime. Interpellations musclées, comparutions immédiates, détentions prolongées, instructions sans enquêtes, mandats de dépôt hâtifs, accusations insensées, affaires montées, etc.
Ces « non-lieu de justice » s’abattent sur toute expression de dissidence, contre des juges "récalcitrants", des politiques "frondeurs", des jeunes internautes railleurs, des syndicalistes revêches.
C’est à croire, comme dans le Procès de Kafka, que la culpabilité précède le jugement, le châtiment précède le crime et que la procédure se borne à tourmenter.