Pourtant, après la tenue en Tunisie en août 2022 du huitième sommet de la TICAD (conférence de Tokyo sur le développement en Afrique), considérée à l'époque par les milieux officiels et médias tunisiens comme un succès, on aurait pu s’attendre à une recrudescence de la présence et des investissements japonais en Tunisie.
Le départ de Mitsubishi Corporation semblerait plutôt annoncer le contraire des pronostics optimistes et, selon certains, non conformes à la réalité, pour ne pas dire les choses crûment, de certains officiels et médias tunisiens.
L'intérêt national, au-delà des vicissitudes politiciennes, dicterait une évaluation objective et sereine des manifestations internationales organisées en Tunisie, notamment le sommet de la TICAD 8, ainsi que l'état réel de nos relations et de notre coopération avec nos principaux partenaires économiques dont le Japon.
Il vaut toujours mieux apporter les correctifs réglementaires, institutionnels et opérationnels nécessaires plutôt que de s’enferrer dans l’illusion ou pire l’autodestruction.