Il semblerait bien, comme nous l'avions craint précédemment, que la quatrième guerre punique ait été perdue avant même d'être engagée et ce documents à l’appui.
Les beaux sourires et les boucles blondes ainsi que les chuchotements sournois de grand frère protecteur ont bien caché le cri de guerre “Tunisia delenda est” (la Tunisie doit être détruite) en écho au cri de guerre du sénateur romain Caton l'ancien (150 av. JC) “Carthago delenda est”.
Il est bien loin le temps de Hannibal Barca et des héros carthaginois dont les hauts faits sont encore étudiés dans les plus grandes écoles de guerre.
Il est quand même curieux qu'à l'instar de l'antiquité, la défaite de Carthage soit le fruit empoisonné d'une alliance de circonstance entre ses voisins du nord et de l’ouest.
La Tunisie saura-t-elle renaître cette fois des cendres de la fourberie, de l'incompétence et de la trahison?