Alors que l'année 2025 s’annonce, selon la majorité des experts, comme celle de tous les défis et bouleversements économiques et géostratégiques pour le monde entier, la Tunisie, prise depuis une décennie et demie dans un tourbillon d’euphorie qui a tourné trop souvent au délire socio-politique et un cyclone géopolitique est-ouest et nord-sud avec des bruits de bottes et des situations d'ébranlement et même de déliquescence des états à ses frontières, n’en peut plus de retenir son souffle et de voir son économie nécrosée progressivement par une mentalité de lutte de classes et un mélange toxique de lourdeurs bureaucratiques et de défiance socio-politique envers l'entrepreneuriat et l'investissement interne et étranger.
Le choix semble désormais entre tourner définitivement la page et entamer une ère de sobriété avec son lot de sueur et de douleur, selon la fameuse expression de Sir Winston Churchill, ou de se laisser enfoncer davantage jusqu'à l'écroulement, l’implosion et possiblement la désintégration en tant que nation.
Il est devenu incontestable que la voie choisie ou imposée par des forces extérieures depuis 2011 et, il faut le reconnaître, pavée par les blocages et dérives de l'ère Ben Ali, a atteint ses limites et que 2025 sera pour la Tunisie une année fatidique où se jouera son destin et peut être même son existence.