Décidément, en plus de l'amertume que l’on ne peut s'empêcher de ressentir à chaque nouvelle d’un nouvel emprunt pour rembourser un autre, d’un meurtre dû à la flambée de l'intolérance et de la violence, ou d’un accident mortel dû à une infrastructure en délabrement, des effluves fétides s'amoncèlent tant en raison de l'insuffisance des unités de traitement des déchets domestiques et industriels, que l’importation illégale des déchets de l’Europe, au spectacle affligeant de dizaines de milliers d'illégaux subsahariens parqués dans des conditions inhumaines et insalubres, auxquels sembleraient devoir s’ajouter, selon certaines rumeurs et dans l’attente d’un démenti crédible, des centaines de mercenaires sahraouis dont l'Algérie se serait lassée et voudrait, à la lumière de la nouvelle conjoncture internationale, moins favorable à la volonté de domination par le truchement de pseudo mouvements de libération interposés, fourguer au dépotoir du coin.
De plus en plus de tunisiens considèrent que le régime algérien étouffe la Tunisie avec sa bonté et sa fraternité et semble déterminé à l’enfoncer le plus profondément possible et lui ôter le dernier souffle.
Si le Mali et le Niger ont pris position contre les velléités hégémoniques et le double jeu de leur puissant voisin, la Tunisie semble encore prise dans une léthargie qui en fait une victime consentante et une manifestation du syndrome de Stockholm.
PS: Le syndrome de Stockholm est un concept proposé pour expliquer l'attachement psychologique de victimes ou d'otages envers leurs bourreaux.