Amel Karboul vient de franchir les limites de l’insolence

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Après sa gestion chaotique du ministère du Tourisme, engendrée par une stratégie hasardeuse « Vision 3+1 » et des milliards de dinars bâfrés par des boites de communication européennes, madame Karboul ne cesse de prendre les tunisiens pour des cons, elle continue à bluffer et à faire des selfies, mais cette fois elle vient de franchir les limites de l’insolence.

Cette tuniso-allemande irresponsable et débile, titulaire d’un diplôme en génie mécanique de l’Institut privé de technologie de Karlsruhe en Allemagne, a été nommée dans le gouvernement de Mehdi Jomaa, pour diriger un secteur stratégique de l’économie tunisienne avec zéro expérience et zéro moins un qualification, sauf qu’elle est la fille du secrétaire d’Etat à l’Intérieur puis ambassadeur de Ben Ali en Allemagne, et qu’elle a battu tous les records en matière de selfies.

Pour justifier son fiasco, madame selfie, furieuse contre la Tunisie, indigne « d’une ministre talentueuse, non pas seulement dans le domaine du tourisme mais aussi experte dans la promotion de la tolérance entre juifs et musulmans », on ajoutera, bénévolement et béatement, spécialiste du Techno-Music et du selfie-made-women, traite les tunisiens de : mauvais, venimeux, fermés et hostiles.

J’avoue ne pas disposer des talents de one-man-show ni de selfie de madame la ministre stagiaire, mais j’aime bien lui dresser un portrait révélateur en me référant à un premier article que Libération avait publié sur Amel Karboul, le 28 juillet 2014 sous le titre « Agente touristique ». Dans cet article, la journaliste française, Elodie Auffray, avait alors dressé un portrait peu élogieux mais très révélateur de la ministre stagiaire : « Elle se lève toutes les dix minutes, pour boire un peu d’eau, consulter son téléphone, éteindre la clim, tapoter son second téléphone, rallumer la clim. Amel Karboul se raconte facilement, mais ne tient pas longtemps en place. Dans sa robe rose bonbon - et lipstick assorti- la remuante quadra jure avec le décor vieillot de son bureau, boiseries sombres et lumière pâle ».

Mais aussi, et pour ôter les masques à cette ex-ministre prétentieuse qui ne fait pas la différence entre juifs et sionistes ni entre patriotisme et normalisation avec l’Etat sioniste, je voudrais bien citer un deuxième article: « Amel Karboul : Dérapage isolé ou erreur de casting » publié le 2 décembre 2015 par Tunisie Focus. L’article met le doigt pas seulement sur l’ignorance des hauts responsables de l’Etat de l’histoire de leur pays même la plus récente, mais aussi leur méconnaissance des lois en vigueur et les principes établis par la nouvelle constitution et surtout comment ils s’en félicitent publiquement à l’étranger. Selma Mabrouk, bien qu’elle soit parmi les personnes qui ont félicité Madame karboul « pour l’empreinte particulière qu’elle a laissée,… surtout grâce à sa manière très moderne de communiquer » qui selon elle « enthousiasme une grande frange des tunisiens, surtout parmi la jeunesse ». Malgré çà, Selma Mabrouk ne cachait pas son dégout pour le contenu du discours de Karboul qui était «farci de mensonge portant atteinte à la réputation de son pays d’une part, falsifiant le décours des événements qu’elle cite d’autre part, et pire encore démontrant une intention bien préméditée d’enfreindre les lois en vigueur »,

Je crois qu’on ne peut pas mieux dire, mais laissez-moi ajouter ceci à l’adresse de madame Karboul : pour ton dernier selfie à TEDxBerlin, tu as dépassé les limites de l’insolence.

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