Même mort Bouteflika sera candidat, ainsi ont décidé ses frères et l’oligarchie proche du pouvoir. Mais en fait est-il déjà au courant de sa candidature ?
Nous nous interdisons de nous attaquer au Président Bouteflika, un monument de l‘histoire de l’Algérie. Nous nous attaquons en revanche à la l’oligarchie qui l’entoure et aux affairistes sulfureux qui se servent de lui pour mieux continuer à mener leurs « négoces ». Les Algériens méritent mieux, beaucoup mieux. Un grand peuple qui a forgé son propre destin : le pays de deux millions de morts.
Le vendredi 8 mars est une date charnière, une date qui marque un tournant dans cette Algérie que nous aimons tant. La mobilisation a été très supérieure à celle des deux vendredis précédents. Une marée humaine a défilé dans les centres d’Alger, d’Oran, Constantine,…, pour dire non à un cinquième mandat à une « momie » ! A un président qui ne s’est plus adressé à son peuple depuis 2013, six ans donc! Les Algériens ne méritent-ils pas mieux ?
Les cortèges, dans toutes les grandes villes, peinaient à avancer. Les rues principales étaient noires de monde. Les manifestants défilaient avec un calme et une sérénité qui témoignent de la maturité civique du peuple algérien. « Pas de cinquième mandat, Bouteflika » scandaient les foules !
1/ De Bouteflika le résistant…
Le Président Abdelaziz Bouteflika rejoint l’Armée des frontières au Maroc en 1956, à l’âge de 19 ans. Il fit son instruction militaire à l’École des cadres de l’ALN de Dar El Kebdena (Maroc, ville de Nador) - Son père a, d’ailleurs dès son jeune âge, émigré au Maroc-. Le jeune Abdelaziz s’est comporté d’une manière héroïque pendant la guerre, avant de devenir secrétaire administratif au sein du poste de commandement de la Wilaya V, il avait pour mission de sensibiliser la population rurale à la cause de l’indépendance pour gagner leur soutien et leur ralliement. En 1960, était devenu le secrétaire de l’état-major général.
2/ …à Bouteflika le rempart contre le terrorisme
Depuis son accession au pouvoir en 1999, Il a réussi à éradiquer le terrorisme en Algérie grâce à sa loi de la concorde civile. En tant que fin politique et connaisseur de la psychologie nationale algérienne, Bouteflika a parvenu, depuis près de 20 ans, à gouverner le peuple d’Algérie avec assurance malgré les tensions.
En effet, le 16 septembre 1999, 90% des votants avaient dit « oui » au projet de loi pour « la Concorde civile ». Un vrai plébiscite qui avait embarrassé ses adversaires. En 2005, il empiète encore le pas à l’opposition en organisant le référendum sur « la Charte pour la paix et la réconciliation nationale ». Ainsi, plus de 6000 personnes ayant pris le maquis descendent des montagnes et regagnent leurs foyers.
Le Président Bouteflika mérite donc de partir en paix ; le peuple d’Algérie mérite, quant à lui, la démocratie.