Tout d’abord, l’arrestation de ces trois sinistres personnages n’est pas rien. Elle est importante. Ils sont, tous les trois, impliqués dans le désastre algérien de ces 30 dernières années.
Le Général Toufik et Bachir Tertag ont les mains tachées du sang des algériens, quelque soit leur appartenance politique. L’autre, le frère - dont l’arrestation me réjouit personnellement – est, au moins, coupable d’associations de malfaiteurs, mais aussi d’usurpation de fonction et autre faux en écriture.
Evidemment le peuple algérien a appris à ne pas se réjouir trop vite de ce genre d’évènements spectaculaires : Il attend de voir. On attend donc de voir pour quelles raisons ces trois personnes ont été arrêtées.
Il semblerait que cela soit pour « complot contre l’armée » parce qu’ils se seraient réunis sans l’accord du Chef d’État-major comme si cela était une haute trahison. Mais pour Gaïd Salah cela est inconcevable, « lazem houwa » sinon rien.
Discuter et proposer des idées et des projets n’est pas un crime. Auquel cas, Gaïd Salah devrait arrêter 40 millions d’algériens pour « complot contre lui ».
Bref, tout cela est jouissif certes, mais pas satisfaisant. Peux mieux faire élève Gaïd ! D’abord, c’est le peuple et la révolution qui pousse Gaïd Salah à prendre ce genre d’initiatives. Sans la révolution du 22 février AGS serait encore en train d’aboyer et de mordre quiconque se serait permis de remettre en cause le règne de Bouteflika.
Ensuite, si Gaïd Salah ouvrait les oreilles au lieu de montrer les crocs, il aurait entendu le message clair de la rue : D’abord leur départ à tous (lui suivra), ensuite Une justice indépendante et non pas une justice aux ordres.
Le nouveau « Rab Dzair » tente de détourner le peuple de son message originel en lui offrant des petits biscuits en guise de leurre. Dommage, les algériens n’aiment pas le « cachir ».