Crise financière, grèves coupure de routes , magouilles politiciennes, vols, détournements de fonds, viols, histoires de c…, agressions en tout genre, épidémies , suicides, assassinat, corps décapités, cadavres dépecées, accidents de la circulation, conflits armés, catastrophes naturelles, etc., rien n’est épargné au quidam qui se plante devant le petit écran du JT de 20 heures ou à celui qui lit son Tabloïd le Chourouk, le Ghouroub etc..
Les Médias ont choisi dans leur majorité, de sacrifier la déontologie sur l'autel du buzz, en accordant notamment une large place au sensationnel et aux faits divers, n'hésitant pas à recourir au fake news, c'est la course au scoop à tout prix, au Buzz marketing.
Tout est permis pour cette presse bas de gamme, presse people. La presse à scandale ou presse à sensation, est devenue une véritable calamité.
Cette presse à la solde fait tout pour miner le moral des Tunisiens, pour faire sombrer le pays dans le pessimisme et la sinistrose. Tout est exagéré pour faire regretter aux Tunisiens d'avoir fait la révolution, qu'ils appellent non sans haine et mépris " révolution de la "brouette ". ' (on se demande comment une simple brouette a pu renverser une dictature) !!!
Pour eux L'ancien régime, c'était le bon vieux temps .Certes, c'était la dictature, la torture, le pillage, la falsification des élections, le règne des « Trabelsias », mais on « vivait mieux » ne cessent de nous rabâcher les oreilles les nostalgiques d'une ère que l'on croyait révolue, alors on les voit idéaliser les hommes de l'ancien régime, des superman, des surhommes, des génies , qui seuls et mieux que quiconque ont su faire marcher le pays, ils font appel à eux comme on fait appel a des sauveurs à des marabouts .
Le but final de ces manigances ce n'est plus la restauration de l'ancien régime…il n'a jamais cessé de diriger le pays, c'est de faciliter le retour de la Dictature pure et dure celle de Ben Ali telle que nous la promet Abir Moussi celle qui est devenue pour la cause Bourguibienne, la destourienne, elle nous la promet ouvertement sous couvert de la lutte contre l'obscurantisme et en prenant le prétexte d'éliminer Ennahdha et les « khwenjia » comme principal cheval de bataille.