Si les ''meilleurs'' n’émergent pas…

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Si les économistes ont expliqué le comportement moutonnier débouchant sur la naïveté des électeurs par :

(1) la tendance à élire celui ''ayant le plus de probabilité d’être élu'',

(2) le fait d'éviter les coûts de l'information sur les candidats en la cherchant à proximité, il serait justiciable de ne pas être parmi eux. Honnêteté citoyenne oblige.

- Si la classe politique actuelle s'est majoritairement adaptée à l’action politique par ''un apprentissage sur le tas'', cet apprentissage s'est avéré déformé, partiel et à reformater chez plusieurs.

Là, serait le mieux approprié parmi les politiques/candidats, celui qui relève le mieux les défis actuels. Cependant la conscience de la population tunisienne demeure en gros toujours meilleure.

- Si des groupes poussent jusqu'ici vers un candidat potentiel ou un autre par des manœuvres bas-de-gamme car toutes non-justifiées, il serait impératif de ne pas tomber dans le piège en devenant un acteur actif offrant gratuitement ses services aux prédateurs cherchant à capter la rente, et par-là l'Etat.

- Certes, le jeu démocratique favorise souvent ceux qui en maîtrisent les enjeux en faisant en sorte que les ''meilleurs'' n’émergent pas, cependant, quand ces ''meilleurs'' ne se manifestent pas, la nature ayant toujours horreur du vide, fera la loi en glorifiant les médiocres... Ceci est certain.

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