Comme depuis quelques années, le défilé d’ouverture des JCC a été l’occasion d’exposer le bling-bling, la mocheté, la vulgarité et le mauvais goût … Les champions de ces misères sont généralement des gens étrangers au cinéma, à la culture ou à l’Art.
C’est des parasites qui peuplent le microcosme tunisois de la mode, de la prétendue jet-set et du m’as-tu-vu. Ils polluent les milieux où ils peuvent s’exposer tels les festivals, les concerts, les réceptions et même les meetings politiques.
En fait il y a deux groupes :
- Ceux qui ont du fric sans avoir du talent mais sont en quête de célébrité,
- et ceux qui n’ont rien sauf un bagou qui les fait introduire auprès de ceux qui décident, organisent ou achètent.
Tout un trafic d’invitations est mis en place, il suffit de payer pour accéder à toute réunion mondaine réputée inaccessible. D’autres usent d’un réseau de connaissances où s’échangent les adresses et numéros de téléphones contre les petits ...et grands services…
Heureusement qu’il y a aussi de vrais artistes, de vrais stars et starlettes qui font le charme de ce genre de manifestations. Le luxe côtoie alors la beauté, la fraicheur et le bon goût. On applaudit, on lance des Ohhh d’admiration et on s’autorise le rêve sous les clics clacs des paparazzis eux-mêmes sur leur trente-et-un…
Que la fête commence, qu'elle soit totale et rayonnante pour cette trentième édition… nous en avons tellement besoin.