La triste et désolante diplomatie Tunisienne

Photo

La diplomatie est le domaine réservé du chef de l’état. La constitution lui fait cependant obligation de consulter le chef du gouvernement mais étant donné que, jusqu’à présent et depuis les élections, le poste est quasi inoccupé il est de ce fait seul aux affaires et par conséquent le seul responsable.

L’homme qui affichait jusque-là quelque « credo » redondant n’en finit plus aujourd’hui de troubler, de heurter, voire de révolter.

Les professions de foi : Sus à l’impérialisme, Indépendance nationale, la normalisation-trahison et toutes les « autres » se sont vite fracassées sur les prétendus réalisme et pragmatisme de la diplomatie cad en définitive, comme résultat effectif... le reniement.

La diplomatie Tunisienne n’est plus à quelques bévues et à un ou deux ratés c’est une suite ininterrompue de déconvenues et d’échecs.

Du retrait Libyen et l’offense faite à la légitimité du gouvernement en place jusqu’à, tout récemment, la position honteuse de la Tunisie à la ligue arabe à propos de la Palestine. Ce ne sont que des décisions déconcertantes, à presque croire que ce sont des sautes d’humeurs.

De là à croire que c’est sûrement le cas, il n’y a qu’un pas. L’homme a en effet « usé » en moins d’un an 3 ministres des affaires étrangères et rappelé de façon tonitruante des plénipotentiaires de l’étranger comme tout récemment le rappel en catastrophe de notre représentant au conseil de sécurité et la « rebuffade » de ce dernier... une première dans la diplomatie Tunisienne.

Il y a longtemps que la Tunisie n’a plus voix au chapitre dans le dossier libyen, les libyens étant allés chercher meilleure terre d’accueil au Maroc. La Tunisie n’a plus de présence dans le monde arabe s’étant, de façon veule, rangée derrière les Emirati contre les Palestiniens. La Tunisie n’a aucune présence au Maghreb en Afrique... etc.... Etc

Faire le procès de la diplomatie Tunisienne n’est ni le propos ni l’objectif mais force est de constater que cette diplomatie frileuse et timorée semble être gouvernée par un maître mot : la vacuité.

Commentaires - تعليقات
Pas de commentaires - لا توجد تعليقات