Avec tristesse et consternation, je me dis qu'en ce moment et depuis un moment, notre pays est non seulement très mal loti en matière de gouvernance politique et économique mais aussi et cruellement dans la gestion de crise d'urgence sanitaire nationale.
Nous sommes vraiment très malchanceux, nous n'avons pas choisi ces piètres décideurs et même ceux d'entre eux qu'on a eu l'impression de choisir se sont révélés aussi impotents et en deçà de la responsabilité politique et du respect sacré de l'intérêt général que ceux qui nous ont été imposés. Quel gâchis !
Des mesures sanitaires en deçà de l'extrême gravité de la situation. Je doute fort que 4 jours de confinement général puissent avoir une incidence significative sur l'escalade des contaminations et sur celle des décès et contribueront réellement au ralentissement de la courbe ascendante.
Un confinement général de 15 jours assorti de mesures sociales n'aurait pas tué l'économie tunisienne et encore moins les tunisiens journaliers, en revanche des tunisiens contaminés continueront de mourir tous les jours de la Covid.
La fermeture des écoles, collèges et lycées jusqu'au 24 janvier était inévitable et au-delà de l'urgence. L'aménagement des heures de travail dans le public et dans le privé est tout à fait possible et gérable. Ces mesures auraient pu être prises le long du mois de décembre et reconduites selon l'évolution de la situation.
Vraisemblablement, ces décisions ont été prises dans la douleur, durement négociées avec la commission scientifique qui, selon plusieurs sources fiables, aurait recommandé le confinement général pour une période plus longue et efficiente.
Espérons que les autorités politiques feront le nécessaire escompté pour que le ou les vaccins soient le plutôt possible en Tunisie...On navigue à vue sans stratégie sanitaire même à moyen terme…