Le peuple algérien confirme pour une million et demi de fois l’échec du complot international et des éradicateurs de la cinquième colonne que :
• La personnalité algérienne est une et indivisible.
• L’armée et le peuple sont du même creuset social et de la même identité.
• La Rupture est une voie irrévocable qui sera menée à son terme.
• Le peuple algérien dispose de conditions morales et matérielles pour reprendre son destin en main et parachever l’indépendance nationale.
Contrairement aux souhaits de voir le peuple algérien verser son sang, ni le « printemps arabe » ni « le printemps berbère » ni « la révolution de cactus » n’ont prise sur la rue algérienne.
Le printemps arabe en Tunisie a permis de dégager Benali pour remettre la bourgeoisie aux commandes de l’Etat avec une façade démocratique qui « plait » à l’Occident qui conserve son contrôle sur le pays et maintient ses bases de renseignements sur l’Afrique du Nord. Les populations déshéritées proche des régions frontalières avec l’Algérie sont toujours des laissés pour compte.
Le printemps arabe en Egypte a permis de dégager Moubarak pour remettre l’appareil militaro industriel égyptien, les libéraux occidentalisés et la gauche bureaucratique aux commandes de l’Etat avec le soutien indigent du salafisme international et de l’Occident. Les Frères musulmans politiquement infantiles se sont laissés manipulés d’abord pour confisquer le mouvement insurrectionnel, arriver au pouvoir et ensuite le perdre en laissant décapiter leur organisation et leurs meilleurs cadres.
Les Algériens ont tiré leçon ! Ils veulent un changement pacifique. Ils connaissent les élites et les oppositions qui ont fait de la politique, de la culture et de la religion non seulement une rente, mais une instrumentalisation pour donne légitimité et longévité à ce système mortifère et sacrilège.
La mémoire collective n’oublie pas qu’elle a fait dégager un régime honni par le peuple en 1991, mais les « Janvieristes » éradicateurs, les « islamistes » immatures les bureaucrates de l’armée et les rentiers de tout horizon et de toute nature ont essayé de salir l’Islam, l’Algérie, l’ANP pour sa filiation à l’ALN, le FLN historique et les grandes figures algériennes comme Ait Ahmed et Boudiaf. Même si le prix du sang a été exorbitant, même si la méfiance et la défiance envers l’armée et les partis politiques sont fortes, même si la rente à humilié et asservi les populations, la conscience algérienne demeure lucide. Elle va faire dégager, de nouveau par les Urnes celles et ceux qui ont trahi ou qui ont déçu.
Les urnes c’est la voie pacifique vers le changement via une rupture symbolique. Par rupture symbolique nous entendons la rupture avec ce système, sa toile de mensonges et les symboles importés de la France. Par rupture symbolique nous entendons la reconstruction du lien solide avec nos symboles authentiques et nos principes fédérateurs et civilisateurs :
• Algérianité
• Liberté
• République démocratique et populaire
• Etat de droit et séparation des pouvoirs
• Développement économique et social
• Libérer la religion, la culture et le premier novembre de toute confiscation, de tout monopole
• Moderniser et redéfinir les attributions des institutions et des corps constitués par une Constitution amendée par le peuple.
• Relancer le pluralisme politique sur des fondements citoyens.
Le sang, les larmes et la sueur des Algériens non seulement ne seront plus versés pour des idoles et des totems, mais ils réclameront justice, ils imposeront aussi la reconnaissance par laquelle se fonde toute prétention à la légitimité (politique, culturelle, économique) et aux hautes responsabilités.
Chacun devra être réhabilité dans ce qu’il a versé et dans ce qu’il peut encore donner à sa patrie dans ce cadre sur lequel il n’y aura aucun marchandage :
Justice et Vérité.
Le peuple algérien ne se trompe pas sur ses slogans et en particuliers sur « L’ARMEE, LE PEUPLE, FRERES, FRERES », en effet la rupture avec le système diviseur et l’instauration d’une seconde République passent par un acte de fraternisation entre les principaux acteurs de la libération nationale.
Tous les attributs de l’Algérianité se sont forgés dans l’épreuve de l’histoire par des actes de solidarité et de fraternité que la France coloniale a essayé de corrompre et de briser. Le chemin vers le parachèvement de notre indépendance passe par ces actes de symbolisation : aller vers l’autre, reconstruire le lien brisé et disposer des mêmes signes de reconnaissance et d’identification.
Le grand chantier va commencer dans quelques semaines inchaallah :
• Voter pour un candidat de rupture,
• Remettre sur pied les institutions démocratiques à tous les échelons locaux, régionaux et nationaux,
• Engager des réformes politiques, économiques, financières et bancaires. Ces réformes devraient être dans un premier temps simples, rapides et efficientes
• Mobiliser les conditions pour que les gens se remettent avec confiance et espoir au travail et enfin tourner le dos à la rente et à la prévarication.
• Trouver les compétences occultées dans les décombres de la corruption ou dans l’exil,
• Eviter de reconstruire sur les ruines (hommes et organes).
La vigilance doit être de rigueur et l’espoir doit se lever maintenant pour contrecarrer ce qui se prépare par les relais médiatiques français et les éradicateurs algériens :
• Délégitimer les manifestations sous prétexte qu’il n’y a pas d’appareil politique ou de guide qui les caporalise.
• Faire peur à la demande de changement sous prétexte que les islamistes sont aux aguets.
• Ignorer le candidat de la Rupture et le confiner à son statut de militaire.
Nous continuerons de scander la rupture symbolique et de manifester notre attachement au peuple algérien, parce que n’avons jamais opéré, un instant une rupture avec ce qu’il est :
جيش شعب إخوة إخوة