L’inquiétant dans l’affaire, c’est que l’on sent bien qu’avec son cynisme habituel, le pouvoir est tenté une nouvelle fois de chercher noise pour cogner en retour. La deuxième lettre du président a provoqué la colère de nombre d’Algériens.
leur départ, et une nouvelle Constitution. On trouvera le moyen de nous entendre et de dégager un consensus. Et ce moyen, n'est pas le Régime actuel. C'est son contraire.
Il reste en effet à savoir si nous assistons à un premier recul du système ou plutôt à une manœuvre destinée, pour assurer sa survie, à “faire la part du feu”.
Il faut libérer le FLN. C’est à dire le dissoudre pour qu’il soit le bien de tous et pas d’une caste. Si cela n’est pas réalisé avec ce soulèvement, on va encore perdre une décennie ou deux.
Les « décideurs » comme les appelait feu Mohamed Boudiaf doivent écouter le peuple et son exigence de changement immédiat. C’est la seule issue acceptable. C’est celle qu’il faut espérer pour l’Algérie.
Ce qui est le plus important en ce moment en Algérie, c’est cette découverte, dans la rue, que l’on peut être ensemble à se battre pour quelque chose qui n’est pas seulement le pain quotidien.
Même mort Bouteflika sera candidat, ainsi ont décidé ses frères et l’oligarchie proche du pouvoir. Mais en fait est-il déjà au courant de sa candidature ?
Les Semeurs.tn الزُّرّاع