Il y a une complète nécessité de l’affaiblissement de la puissance de coercition de l’État pour que puisse se développer l’alternative en provenance de la société civile. […]
Il était naïf de croire que tous les Tunisiens étaient contre la dictature et que les fanfreluches de Ben Ali allaient s’avouer vaincus et renoncer aux privilèges qui étaient les leurs quand ils formaient le cénacle des courtisans et des thuriféraires du despote et de sa camarilla !
Aujourd’hui 14 janvier 2019, il n'est point question de fêter un semblant de révolution, une révolution atrophiée, dénigrée, caricaturée.
La sacralité de la Révolution du 14 janvier 2011 s’est désormais effondrée.
Le huitième anniversaire de la chute du régime de Ben Ali et de la première grande victoire de la Révolution tunisienne arrive et, deux jours avant, on n’a toujours pas vu la liste officielle des martyrs et des blessés de la Révolution.
Toute la misère accumulée depuis des décennies : des calottes de racisme, d’inculture, de pauvreté morale, d’égoïsme forcené, d'opportunisme crasseux... Des couches hideuses que les années de silence et de servilité ont encrassées en nous.
Au-delà des approches juridiques et philosophiques, cet article a pour objectif de poser les jalons d’une analyse sociologique de la binationalité, en s’intéressant plus particulièrement à ses usages publics. À partir d’une observation empirique conduite auprès de Franco-Tunisiens engagés sur les s
Les Semeurs.tn الزُّرّاع