Les événements actuels offrent à l’Algérie une précieuse occasion de repartir sur des bases plus saines. C’est le moment ou jamais de refonder le pays en faisant un pari sur deux principes majeurs : le droit et la liberté.
Quelque chose est née le 22 février dernier. Le peuple est dans la rue parce qu’il veut une vraie transition, un vrai changement. Il veut que ce président par intérim et le gouvernement dégagent parce qu’ils ne représentent rien, parce qu’ils sont le problème et non la solution, parce qu’ils sont le
Le peuple veut le transfert de la légitimité militaire, héritée des vicissitudes de l’histoire, à la légitimité populaire véhiculée par l’alternance électorale.
Défendons ce pays, aujourd’hui, plus que jamais. Ils veulent encore nous enterrer, ils veulent encore nous malmener, ils veulent encore nous faire peur, nous soumettre, nous opprimer. On se battra! Jusqu'au dernier.
Il est temps de laisser la place aux nouvelles générations. L’époque des dictats militaristes est révolue. Ce serait une faute de jugement grave de ne pas comprendre qu’aujourd’hui, en Algérie aussi, le cri d’un citoyen est plus audible que le bruit d’un canon.
L’idée de séparer le politique du militaire a suscité un débat globalement très pertinent. Mais s’arrêter au principe de séparation ne répond pas à toute la problématique. Encore faut-il préciser le rapport entre le politique et le militaire une fois séparés.
Le plan du chef d’état-major de l’armée, c’est-à-dire la mise en œuvre de l’article 102, est entré dans sa phase finale. L’invocation de l’article 28 de la constitution pour justifier l’intrusion du militaire dans le politique ne tient pas la route.
Les Semeurs.tn الزُّرّاع