La République espagnole croyait à la démocratie parlementaire, et Franco a instauré sa dictature. Salvador Allende croyait à la démocratie parlementaire, et on a eu Pinochet. Evo Morales croyait à la démocratie parlementaire, et un coup d’Etat l’a chassé du pouvoir. Illustrations parmi tant d’autres
La reconnaissance rapide des États-Unis aux Forces Armées Boliviennes pour leur participation au coup d’État qui a expulsé le président Evo Morales du gouvernement n’est pas une surprise, elle ne fait que suivre une ligne cohérente de défense des intérêts économiques et géopolitiques.
Le fascisme, la haine raciale, ne sont pas seulement l’expression d’une révolution qui a échoué, mais, paradoxalement aussi, dans les sociétés postcoloniales, le succès d’une démocratisation matérielle obtenue.
Le Coup d’Etat contre Evo Morales s’inscrit dans un contexte international où différents facteurs montrent que les États-Unis sont en train de perdre leur différend hégémonique avec le bloc sino-russe et ceci sur les plans économique, géopolitique et technologique. ..
Les prochaines élections au Mexique et au Brésil détermineront dans une large mesure la trajectoire future de l’hémisphère Sud, tout comme l’issue de la guerre hybride contre le Venezuela et les conflits naissants qui pourraient également éclater contre ses partenaires boliviens et nicaraguayens.
Une idée préconçue typique des opposants d’Ernesto Che Guevara affirme qu’il était un criminel révolutionnaire, un radical sans pitié. Ces deux clichés sont corrects :il était révolutionnaire et radical; ces adjectifs sentencieux sont employés avec un a priori et oublient complètement le context
Les Semeurs.tn الزُّرّاع