Certes, se limiter à cette épreuve télévisée dont le déroulement est très discutable, est insuffisant pour porter un jugement objectif et complet sur les candidats.
Huit candidats à l’élection présidentielle crispés, intimidés, sages et obéissants comme des écoliers du primaire, évitant tout esclandre, s’efforçant de répondre aux questions dans les temps impartis, …
Ce qui reste du deuxième acte : beaucoup de réponses à côté, voire hors sujet. Zbidi est désigné comme coupable numéro un à ce sujet pour son dérapage sur le thème de l'immigration clandestine.
Le pouvoir macronien, affaibli, tente de reprendre la main, de lancer une contre-offensive priorisant la répression des « gilets jaunes » (mais pas seulement) et l’opération attrape-nigauds.
Le « débat » de mardi soir n’avait rien à voir avec la politique. Ce fut ce que l’on pourrait qualifier de « politictainement », c’est-à-dire une manière de distraire avec de la politique et des politiciens.
Sous une apparente complexité, le débat français sur l’origine des attaques terroristes relève en réalité d’une équation fort simple. Sommes-nous prêts où non à reconnaître que nous pourrions avoir une part de responsabilité dans la fabrication de ceux qui les commettent ?
Le débat s’est effectué toute la séance autour de cette valeur, à savoir la liberté : que signifie être libre ? La liberté est-elle absolue ? Quelles en sont les limites ? Comment peut-on jouir de la liberté ? Quel rapport a-t-elle avec la notion de citoyenneté, de respect, de droit et devoir ?
Les Semeurs.tn الزُّرّاع